mercredi 31 décembre 2008

Jusqu'à quand?


Cela chauffe de nouveau au Proche-Orient. Israël mène depuis samedi une campagne de bombardements d’une rare violence. « Plomb durci », le charmant nom de l’opération, aurait fait 367 tués et plus de 1700 blessés palestiniens. La rue arabe s’enflamme, et les manifestations se multiplient dans le monde occidental. Hier, le porte-parole de l’armée israélienne a évoqué publiquement la possibilité d’une invasion terrestre, ce dont on ce serait douté au vu des chars massés à la frontière, les 6 500 réservistes israéliens mobilisés et la déclaration de « zone militaire fermée ». De son côté, le Hamas continue l’envoi des roquettes Qassam sur le sud d’Israël, et a procédé par l’intermédiaire des brigades Ezzedine Al-Qassam au recrutement de 1 000 nouveaux membres, ce qui porte le nombre d’hommes prêts au combat dans la bande de Gaza à 15 000. Les chancelleries européennes se mobilisent, et appellent à un cessez-le-feu permanent et respecté, assorti d’un accès humanitaire. Comme s'il suffisait de cela pour régler la question.

La condamnation d'Israël est très facile lorsque l'on habite à Paris. Tout comme le sont les appels à la "modération" (il faudra m'expliquer le concept de riposte "mesurée") ou au cessez-le-feu. Si l'on examinait les raisons de l'attaque, au lieu de tenter de calmer le jeu de manière automatique?

Israël subit de façon continue des attaques de roquettes en provenance du territoire libéré de toute présence israélienne depuis septembre 2005 (on note une exception à l'été 2006 lors d'une intervention militaire). La vie est devenue infernale à Sdérot (qui vit au rythme des alarmes; lorsque cette dernière retentit, les habitants ont 20 secondes pour se mettre à l'abri), et désormais les villes d'Ashdod, Ashqelon et BeerSheva ne sont plus épargnée. Plutôt que de s'attacher à développer une société civile prospère, le Hamas préfère acquérir des armes et titiller son puissant voisin (preuve de son irresponsabilité). Rien n'y fait: ni les ponctuelles représailles, ni le blocus pourtant dévastateur n'arrêtent le désastre. Que reste-t-il à faire, sinon menacer de faire entrer les chars et affaiblir le Hamas en visant ses biens et ses partisans (bien qu'il faille cependant déplorer la mort de nombreux civils innocents et d'enfants)? Cette action est légitime, et la communauté internationale (et plus particulièrement les européens) devrait plutôt que d'appeler à un cessez-le-feu durable se pencher sur les causes profondes de l'escalade de la violence, en se demandant jusqu'à quand Israël devra subir les actions de son turbulent voisin. Si Israël impose un blocus et intervient, ce n'est pas de gaieté de coeur, mais bien pour répondre à des impératifs sécuritaires.

(crédit photo, si jamais elle s'affiche, ce qui n'est pas sûr: Haaretz)

mardi 16 décembre 2008

Triste machine arrière

C'est fait. On peut quasiment dire que la réforme de la classe de seconde est enterrée. En voyage à Ramallah, Xavier Darcos a annoncé son report. En language politique, cela veut dire que le texte retourne dans les cartons pour ne plus jamais en sortir. Pourtant, autant la réforme de l'école primaire était mauvaise, autant celle de la seconde était une bonne réforme. Il suffit que nos amis lycéens se mettent à braver le froid et à sécher les cours (rappelons qu'ils désirent pourtant défendre leur propre éducation... Bande d'hypocrites motivés par un trop-plein hormonal), pour que le gouvernement recule sur un texte crucial. Quel désastre...

Cette réforme d'inspiration libérale prévoyait notamment d'instaurer une plus grande liberté de choix dans les matières et un parcours plus personnel. Elle était attrayante: une organisation en 2 semestres, une semaine de 31h30 de cours (divisée en 22h30 d'enseignements généraux -le "tronc commun", 6h de modules - les "enseignements complémentaires", et 3h d'accompagnement personnalisé). Et en prime, à mi-parcours de chaque semestre, un conseil de classe où les élèves pourront faire le point avec leurs professeurs, ainsi qu'un véritable conseil de classe à la fin du premier semestre pour aborder l'orientation. Concernant le tronc commun, il est composé du français, des mathématiques, de l'histoire-géo, des SES, de la physique, des SVT, de 2 langues vivantes et du sport (contrairement à certaines rumeurs persistantes).

Concernant les modules, la réforme prévoyait le choix de 2 modules par semestre pour chaque étudiant (1 module = 3h par semaine durant tout le semestre). Dans les modules, beaucoup de choix, avec notamment: grac, latin, langues étrangères ou régionales, littérature française, arts et histoire des arts, mathématiques, physique, physique-chimie, SVT, informatique, SES, histoire géo, technologie...

Les (stupides) étudiants -pardons lycéens - qui manifestent le font-ils en connaissance de cause? Sûrement pas, vu les bêtises phénoménales entendues dans le bus, le train, la rue, devant la machine à café et aux abords des lycées (abords obstrués par des poubelles placées sciemment...). Il ne me reste plus qu'à leur souhaiter une bonne nouvelle année d'inertie du système scolaire, une réussite trompeuse et du bonheur dans le médiocrité militante. Ils se sont rapprochés dans ces manifs. Au moins la réforme avortée a eu du bon (commentaire amer).

réforme ICI

jeudi 4 décembre 2008

L'automobile propre est un leurre (I)

La voiture propre est à la mode en ce moment, esprit "Grenelle" oblige. On l'imagine solaire, à air comprimé, électrique, j'en passe et des meilleures. Malheureusement, même "verdie", l'automobile individuelle reste un bien nocif. Envisageons le cas des automobiles utilisant l'éthanol ou tout autre agrocarburant (ex-biocarburant pour les médias).
(Evreux. Mon bus, zi ONE... La Madeleine par Jean Moulin XD)
Cette fausse bonne idée a été très à la mode ces derniers temps, avant que l'on ne la pointe du doigt (légitimement). Elle est simple. On produit à partir de plantes un carburant. C'est séduisant: la ressource de base est renouvelable, non-fossile, elle peut pousser presque partout (ce qui évite d'importer ce liquide visqueux et noir de régions instables ou de contrées hostiles), elle maintient des emplois dans les territoires ruraux, et tout le CO2 émis par la combustion dans un moteur thermique de voiture est absorbé, dans la théorie, durant la croissance des plantes. Une équation "propre": émission de CO2, fixation par la plante, utilisation, re-émission etc... On peut produit le fameux nectar à partir de maïs, de colza (habitant Evreux, je suis habitué à voir sur mes bus "Je roule au Colza"... tsss), le tournesol, le jatropha, la canne à sucre, le palmier à huile,... Bref: des cultures généralement maîtrisées depuis longtemps.

SAUF QUE cette idée est une impasse

- Impasse, car la production en masse entre en concurrence avec les cultures vivrières. Entre manger et faire le plein, je vous laisse deviner ce qui a ma préférence. C'est logique: ce qui est consacré à la voiture, c'est ce qui ne sera absent du marché alimentaire. Moins de production (à surface constante voire en régression, urbanisation/désertification oblige) = hausse inévitable des prix. Les conséquences directes sont peu attrayantes: de la viande bien plus chère (le bétail se nourrit de quoi?), des céréales (donc le pain!) bien plus chères, des milliers d'affamés de plus, des émeutes de la faim parfois, le tout pour continuer à utiliser la voiture.

- Impasse, car une telle production de masse aurait des effets TRES négatifs pour l'environnement. Les engrais utilisés (sans condition de mesure, on ne produit plus pour alimenter les humains!) relarguent dans l'atmosphère quantité de cochoneries, lessivent les sols durablement (je n'ai rien contre une "aide" humaine à la nature, mais là, c'est de l'abus); les milieux naturels sont directement menacés (ainsi, la dégradation de ses tourbières par l'Indonésie, qui mise sur cet "or vert" pour se développer plus encore, émet une quantité énorme de CO2 chaque année, annulant ainsi tout bénéfice écologique) par la déforestation (pour planter directement ou réinstaller des éleveurs chassés) et la monoculture.

- Impasse, car en se passant des services de l'Arabie saoudite on va créer un nouveau cartel de l'or vert, qui dictera comme l'ancien ses prix au monde (la concurrence? Qu'est-ce que c'est, au regard des milliards de billets à amasser et ne pas redistribuer?). La solution sera alors comme autrefois d'utiliser le "contre-cartel" de l'AIE, qui nous incitera à moins consommer (histoire de bien peser sur des prix trop gonflés).

- Impasse, car si nous nous abstenons tous de manger, on ne pourra faire effectivement rouler que 40% du parc automobile. C'est médiocre, vu l'effort.

- Impasse, car la combustion de l'agrocarburant ne produit pas que du CO2 (ce serait bien trop simple): on peut citer les COV, qui lorsqu'ils décient de se réunir forment de l'ozone, cette arme de destruction massive anti-asmathiques.

- Impasse toujours, car le coût humain et social pour rouler aux agrocuarburants est bien trop lourd: pas dans les nations du Nord, non, mais dans celles qui émergent. On imagine tous ces quasi-esclaves, payés misérablement pour un travail inhumain de coupe ou d'entretient des précieuses cultures. On imagine aussi ces milliers de paysans affluant dans les villes (plus que d'habitude) ou errant en quête d'une terre, parce que leur région d'origine ne leur permet plus de cultiver ce qu'ils pourraient manger.

Là encore, j'en passe et des meilleures, la liste n'est pas terminée... Et peu même être précisée par des CHIFFRES et des FAITS...

jeudi 27 novembre 2008

Une fois n'est pas coutume...


Je soutiens un mouvement de grève. D'habitude irrité face à ces mouvements gluants et paralysants où abondent le lieu commun et la bêtise, je laisse de côté ma répulsion pour la grève: l'enjeux est de taille, il s'agit de la réforme de l'audiovisuel public (là je crois que l'on est tous d'accord: plus de qualité, qui cracherait dessus?). Cette réforme sera examinée en urgence le 9 décembre 2008 par l'Assemblée Nationale, puis le lendemain par le Sénat. Et déjà, plusieurs choses me défrisent.

* Les SOUS d'une part. Une télévision publique de qualité, cela se paie, et se paie même très cher. Il ne faut pas se leurrer là-dessus. Donc, lorsque l'on a le choix entre maintenir le service de la réclame sur nos ondes publiques, et le supprimer au profit d'un financement 100% étatique, je pense que l'on devrait se rattacher au modèle mixte: cela allège la facture du contribuable, cela dynamise la consommation, et c'est parfois même franchement très drôle. Enfin, la décision de taxer des opérateurs de télécoms et des FAI est injuste (le rapport avec la supression de la pub sur la TV publique?) et très lâche. D'autant que des parlementaires travaillent à la rédaction d'amendements allégeant cette taxation: se pose ici la question des 450 millions d'€ manquants en 2009... (réponse: sûrement la redevance...)
* L'indépendance d'autre part. Quid de celle d'un groupe publique de TV dont le président serait nommé par l'exécutif, et payé par l'Etat à 100%? Idem pour Radio France ou l'audiovisuel extérieur... De quoi réjouir les nostalgiques de l'ORTF.

mardi 4 novembre 2008

Les mots clés de la campagne

Mots clés de cette campagne présidentielle 2008.
--> Health care, Social Security, Education, Housing, Abortion, LGBT Issues, Stem Cell Research, Euthanasy
--> Homeland Security, Immigration, Economy, Taxes, Free Trade
--> Energy, Environment
--> Iraq, Afghanistan, Iran, Israel, Russia, China, Euro-American Relations, Cuba

samedi 1 novembre 2008

Ce qu'elle est exaspérante!

... La gauche. En son congrès phare. On a beaucoup de choix. C'est comme si, pour exister, les candidats devaient obligatoirement y aller de leur critique contre le libéralisme. Le maire de Lille, de retour sur scène après son exil nordique, en a fait son cheval de bataille. Il fallait une raison d'être à sa motion et à son attelage hétéroclite, on dirait bien qu'elle l'a trouvée. Elle fustige l'"incapacité du système libéral à distribuer de manière juste les richesses", et tient pour acquis la remise en cause par la crise de ce dernier. Sans doute désire-t-elle revenir à des fondamentaux plus "socialistes", et à une organisation collectiviste de la production des richesses. Sûr, les richesses seraient mieux redistribuées. Enfin, les rares richesses produites seraient redistribuées...

Viennent ensuite Benoît Hamon et ses excités de la gauche dure, surfant sur la vague d'inquiétudes générées par la crise, avec le sourire satisfait de celui qui avait raison avant tout le monde. Ses propositions novatrices? Des restrictions au libre-échange, des renationalisations,...

Ségolène Royal s'est encore ammiée à des barons locaux. Selon elle, le libéralisme est en échec et c'est une bonne chose.

Le moins désagréable des socialistes en ce moment pourrait bien être Bertrand Delanoë, qui, en campagne pour le poste de premier secrétaire, ne se dit plus aussi ouvertement libéral...



Pour tous ces socialistes qui pensent encore qu'un congrès doit obligatoirement se gagner à gauche, trois suggestions: bien relire les définitions de "libéralisme" et de "socialisme" (pas seulement les fins, les moyens pour y parvenir, aussi), changer le nom de leur parti en abandonnant toute référence au socialisme (il y a l'embarras du choix: progressiste, social-démocrate, travailliste, démocrate-progressiste,...), et relire aussi rapidement que faire se peut La route de la servitude, de Friedrich Hayek...

En supplément, l'ennemi...

samedi 11 octobre 2008

premier TD...

Et aussi premier commentaire d'arrêt. Celui de la Cour de cassation, 1e chambre civile du 4 janvier 2005. Un certain Philippe qui par un engagement pris par écrit est tenu d'exécuter une obligation-naturelle-devenue-civile. Donné lundi dernier, à rendre lundi. (OUI, je n'ai toujours rien fait...). Je suis tout de même arrivé à ébaucher un machin-chose ressemblant vaguement à un plan, fortement susceptible d'évoluer au cours de la nuit. un plan rédigé comme suit:

I- L'engagement unilatéral transforme l'obligation naturelle en obligation civile
A. Le point de départ du litige: l'obligation morale
B. L'importance fondamentale de l'engagement pris par écrit

II-Une décision conforme au droit positif
A. La reconnaissance de la force de la volonté
B. Un arrêt à mettre en perspective

Comme c'est facilement constatable, c'est un plan à l'arrache, une création sommaire. Bref, un plan pourri pour un commentaire médiocre (mais c'est mieux que RIEN =D). Je doute que M. Pessina Dassonville aime ce genre de choses... Tant pis... ^v^

jeudi 9 octobre 2008

ça tourne pas rond...

PITOYABLE... Oui, il est minuit passé, on vient seulement de commencer nos TD, et je suis en train de blogger au lieu de plancher sur mes deux commentaires d'arrêt. Pardon: de plancher sur les 24 pages gracieusement offertes par notre professeur de droit des obligations, M. Pessina Dassonville, et, du moins virtuellement, sur les 6 autres données par M. Boyer, professeur de droit administratif (virtuellement, car notre chargée de TD nous a donné la séance 2... et ma soeur - qui a obtenu la séance 1 - n'a pas eu la présence d'esprit de me faire profiter de ses documents). La scène serait tordante si elle n'était pas déplorable... Moi sur mon lit, le PC sur les jambes, mon droit des obligations à côté de moi... Je cohabite avec mon cours, mon TRAITE de TD (26 pages), un début de travail, un Cornu et un "Droit civil - Deuxième année", "La présomption fatale" de F. Hayek et les tarifs de la Caisse d'Epargne. On peut en caser des choses, sur un lit!
Et moi... je ne travaille pas :)
Non, je glandouille: site de Levi's ('me faut une veste, 'fait froid), VDM,...
ça tourne vraiment pas rond...

dimanche 28 septembre 2008

Samedi à Paris

Histoire d'oublier la première semaine de cours... Au programme: repas dans le mini-McDonald's près de Saint-Lazare, quelques magazins pour que Mag cherche l'inspiration, le métro jusqu'au pont de l'Alma, puis le Musée du Quai Branly (génial... ban quelques trucs parfois strange mais dans l'ensemble ça ouvre l'esprit et pose des questions... et les jardins sont apaisants). Puis re-métro jusqu'à l'Hôtel de Ville, une agression par une fanfare de sympathisants du Falun-Gong, une glace Berthillon sur l'île Saint-Louis, du Vélib' (Mag a la poisse: une bonne demi-heure pour choisir un Vélib' potable =D) à travers Paris pour rejoindre Saint-Lazare, puis retour au train puis à Evreux...
Bref, c'était bien... Samedi j'y repart *v*

mercredi 24 septembre 2008

Sans son

Aujourd'hui, comme hier, je n'ai plus de son sur mon PC... "aucun périphérique de sortie audio n'est installé". L'ennui, c'est justement qu'il est intégré, vu que le PC est portable. VDM

On va se marrer ^^

Oui, ça risque d'être drôle. Le Congrès du parti socialiste (oui, je suis obnubilé) de Reims. Six motions, autant de courants. On a une motion déposée par MM. Delanoë et Hollande (je vous laisse deviner qui est celui que j'apprécie le moins), une déposée par Mme Royal soutenue par le maire de Lyon, une présentée par Martine Aubry (mais siii, elle est encore en vie!), une autre émanant de l'aile gauche du parti (vous vous souvenez, celle qui devrait quitter le PS...) déposée par M. Hamon, une déposée par le "Pôle Ecologique", et enfin une dernière déposée par un tout piti courant nommé "Utopia" (ce qui en dit long sur sa crédibilité et son aptitude à gouverner: socialisme altermondialiste, décroissance... et autres inepties).
Six motions qui vont finalement ne constituer qu'une seule et unique synthèse, sorte de "logiciel" socialiste guidant tout aspirant présidentiable issu du Parti à la rose. Logiciel bien fade puisqu'on écoutera tout le monde sans même penser à faire le ménage ou écarter les plus dérangeants (des noms, des noms! Royal, Emmanuelli, Hamon, Mélanchon, Pupunat, Dray, Fabius,...). Ce qui signifie projet législatif et présidentiel bien fade, et une élection qui devra plus au dégoût de la droite qu'à l'irresistible attraction d'une plateforme novatrice. L'alternance à venir s'annonce déjà bien traditionnelle...

samedi 13 septembre 2008

Conflit de convictions


Voilà, je traverse en ce moment un épisode franchement désagréable de conflit de convictions, une sorte de crise interne. Autrement dit: est-il possible d'être libéral tout en étant écolo? Peut-on à la fois défendre le marché libre, l'individualisme et le libre choix, et appeler à la mise en place d'une vraie fiscalité verte (distordant assez gravement le marché, puisqu'elle entrave le choix), sermoner tout le monde sur les risques liés aux atteintes à l'environnement (sachant que certains scientifiques sont dubitatifs et que ceux qui tiennent pour fait réel n'importe quelle supposition vraisemblable se trouvent plus du côté des totalitaires), penser qu'une petite dose de dirigisme dans certains domaines clés (avec pour objectif vertueux la préservation de l'environnement) ne ferait pas de mal?

Mhhh Concilier le dogme des baisses d'impôts avec la taxe carbone, ça risque d'être marrant... Tout comme allier la mise en place en Europe d'une agriculture raisonnée avec la suppression des bannières douanières...

dimanche 7 septembre 2008

Le paquet fiscal II

Point de vue II: le paquet fiscal selon d'autres
Les économistes ne partagent apparemment pas l'optimisme gouvernemental. La dégradation de la conjoncture semble même éclaircir les consciences...
  1. Premier point, les mesures prévues par la loi TEPA ont un coût, non négligeable pour un budget pratiquement aux abois. La déductibilité des emprunts immobiliers coûte plus d'un milliard d'€ par an; le bouclier fiscal à 50%, 213 millions d'€ (c'est moins, il est vrai, que les 600 millions prévus et tant critiqués à gauche)... La facture de l'ensemble de la loi TEPA est salée: 8 milliards d'€ en 2008, 13,5 milliards d'€ par an à partir de 2009. c'est beaucoup, si l'on considère que le gouvernement va devoir financer plusieurs autres réformes, notamment le RSA, qui va coûter 1,5 milliard d'€. C'est trop, si l'on ajoute le faible avancement de la rationalisation des dépenses publiques et les rentrées fiscales amoindries par cette conjoncture qui fait la grise mine, sans parler de la nécessité de ne pas creuser le déficit public...
  2. Deuxième point: les mesures n'ont pas que des effets bénéfiques. Les heures supplémentaires défiscalisées permettent à certains patrons (intellectuellement malhonnêtes) de remplacer les augmentations et autres primes par des heures sup', justement (puisqu'ils ne paient pas de charges); ces dernières ont aussi dissuadé d'autres à embaucher (puisqu'un recours massif aux heures sup' évite de s'encombrer d'un sympathique collaborateur en plus). Le crédit d'impôt sur les emprunts immobiliers profite à de nombreux ménages qui les auraient de toutes façons contractés (la mesure n'a donc pas que des effets incitatifs). L'allègement des droits de mutation permet à des ménages plus fortunés de donner davantage à leurs proches, et ressemble plus à une mesure gadget: la grande majorité des donations était déjà exonérée!
  3. Troisième point: la quasi totalité de la loi TEPA sont destinées à stimuler la demande (l'exception, c'est l'aménagement de l'ISF, qui permet de soutenir les PME). c'est un problème. Car ce n'est pas la priorité. C'est un problème, bien sûr, mais ce n'est pas la priorité. La priorité, comme l'indique assez bien M. Peyrelevade, le banquier préféré de la gauche (il fut memebre du cabinet Mauroy lors du tournant de la rigueur, au début des années 1980), c'est de restaurer la compétitivité des entreprises françaises, en un mot pratiquer une politique de l'offre. car depuis des années, la croissance profite plus aux salariés qu'aux entreprises. En effet, entre 2002 et 2007, les salaires ont, en moyenne, augmenté de 5% (14% si l'on prend en compte l'inflation): le pouvoir d'achat des Français a augmenté plus vite que la productivité des entreprises, industrielles notamment. La marge de ces dernières serait d'ailleurs la plus faible d'Europe. Ces gains de pouvoir d'achat ont-ils été efficaces pour l'économie tricolore? Pas sûr... dans une économie ouverte, cela risque plus de creuser le déficit commercial en stimulant les importations.

Il n'y a qu'à reprendre l'excellent exemple du début de la présidence de François Mitterrand: la gauche voulait alors relancer l'économie par la consommation (un peu comme maintenant, en somme). Du coup, et assez brutalement d'ailleurs, on augmente fortement et rapidement les allocations familiales, le SMIG, le minimum vieillesse, on accroît la dépense publique de 27,6% en 1982, on fixe la retraite à 60 ans, on abaisse autoritairement la durée hebdomadaire de travail de 40 à 39 heures. Le tout avec plus de célérité que de discernement. Retour de bâton tragique: la demande augmente fortement, mais l'appareil industriel français n'a pas été préparé: la hausse de la demande profite aux importations. la hausse du pouvoir d'achat n'aide pas les entreprises tricolores, la balance des paiements s'en ressent avec une vitesse incroyable, et les voyants virent tous au rouge à l'automne 1982. L'erreur de la gauche? Avoir surestimé la faible productivité de l'industrie française, tout en lançant trop rapidement ses réformes en tablant sur un retour de la croissance... Revenons en 2008 et à notre paquet fiscal relanceur de demande.

Avec lui, la droite conduit une politique de gauche, que la gauche critique avec ses termes habituels ("cadeaux faits aux riches), que les économistes jugent peu efficace et indigne de la droite, pendant que le banquier issu de la gauche mais passé au centre préconise une politique de droite. Et pendant que l'hôte de l'Elysée espère réussir son pari économique malgré la conjoncture maussade. Etrange, non?

samedi 6 septembre 2008

Le paquet fiscal I

Point de vue I: le paquet fiscal selon le gouvernement
Des mauvaises nouvelles en cascade, c'est le quotidien de la Ministre de l'Economie et du Premier Ministre (et aussi sans doute du président de la République) depuis l'été. des vacances pourries par une série de sales chiffres: le PIB a chuté de 0,3% au deuxième trimestre, l'inflation est en hausse, le commerce extérieur déjà mal en point pourrait l'être encore plus (et s'approcher des 50 milliards d'€ de déficit), le chômage repart à la hausse depuis 2 mois, après 2 ans de baisse quasi-continue (il reste quand même au plus bas depuis 1983). La croissance de 2008 devrait se situer au mieux à 1%, même si Mme Lagarde espère toujours en avoir une à 1,7%. Dans tous les cas, on est très loin des 2,25% qui avaient servi en leur temps à bâtir le budget 2008. Et pourtant, tout n'est pas absolument noir. La bouée de sauvetage, c'est l'anniversaire de la première année du "paquet fiscal", comprenez la Loi en faveur du Travail, de l'Emploi et du Pouvoir d'Achat (TEPA), promulguée le 22 août 2007. Cette loi qui a permis aux Français, selon le gouvernement et l'entourage des ministres, d'encaisser le choc de la décélération de l'économie mondiale.
Ainsi, selon les services du ministère de l'Economie, 6 millions de salariés ont profité de la défiscalisation des heures supplémentaites, occasionnant un bénéfice moyen de 400€ par foyer. En somme, du pouvoir d'achat distribué en bonne et due forme. La déductibilité des emprunts immobiliers a profité à près de 320 000 ménages en 2007, et bénéficiera à 750 000 ménages en 2009. La mesure a sans doute soutenu le marché immobilier à un moment où ce dernier n'était pas au meilleur de sa forme (il est toujours en pleine déprime), voire pourquoi pas tout simplement évité un krach. Sans compter que certains ménages ont pu rester solvables. Le "bouclier fiscal" à 50% intégrant les cotisations sociales (CGC et CRDS principalement) n'est pas qu'un "cadeau fait aux riches": 75% des bénéficiaires sont des ménages modestes. l'aménagement de l'ISF a permis d'injecter 930 millions d'€ dans l'économie; la défiscalisation des salaires étudiants est clairement favorable aux jeunes travailleurs. En somme, la "paquet fiscal" permet de redistribuer plus de pouvoir d'achat aux Français, et le pari économique du président de la République est le meilleur qui soit. Est-ce sûr?

mardi 19 août 2008

ça casse avec dérision

HAhaha... c'est beau la petite bourgeoisie qui boit du champagne...

samedi 26 juillet 2008

Un passe temps comme un autre ^0^


Changer sans arrêt de fond d'écran et capturer l'ensemble avec un logiciel de capture d'écran...
(synonyme: ennui)

Noeud...

Voilà. Pendant 15 minutes aujourd'hui, j'ai tenté de faire quelquechose d'énorme: un noeud de cravate. Exercice difficile qui consiste à nouer autour de son col, et de façon avantageuse, un cravate (grise en l'occurence).
Cinq tentatives plus tard... *J'AI REUSSIIIIIIIIIII*
YES YES YES YES YES YES YES YES YES YES!!!!!!!!! XD

jeudi 24 juillet 2008

Retour de vacances

Et voilà, toutes les bonnes choses ont une fin, comme on dit... Je viens de rentrer de ma (seule) semaine de vacances hors d'Evreux de cet été 2008. Avec environ 25-30 kg de bagages (j'ai eu le courage de les transporter à travers la capitale...), une peau un rien plus bronzée, et des journaux à la pelle! Là, sur mon bureau, m'attendaient sagement depuis quelques jours une lettre émanant de la Direction des Ressources Humaines de la Caisse d'Epargne (m'informant de la tenue de ma demi-journée de formation le 1er août de 9h à 12h), le catalogue des 3Suisses et une autre lettre (un chèque en fait) émanant de la LMDE me remboursant 61,26€ (précis!). Voilà, je suis donc bien revenu.
Pour l'instant, "tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles", comme dirait l'autre! Une réforme constitutionnelle que j'attendais impatiemment (malgré certaines dispositions inutiles, mais bon, l'essentiel de ce que je voulais y est) adoptée - sur le fil, certes, mais adoptée quand même -, la "carte militaire" nouvelle dévoilée, l'arrestation de Radovan Karadzic (bientôt celle de Mladic?). Et, pour conclure tout cela, l'achat de Simcity 4 deluxe (j'A-D-O-R-E Simcity 4... alors j'ai pris le Deluxe histoire de passer encore moins de temps à travailler =D) et de Simcity Sociétés (on l'annonce très différent de son prédecesseur, et les puristes de SC4 pensent plus à une immense déception un véritable blasphème qu'à une évolution du jeu.... Quant à moi, je veux juste essayer la ville ultra-capitaliste et la ville supra-autoritaire [oui, des fois je deviens tyrannique avec mes Sims, et là, je pourrais même les conditionner HA HA HA! *métamorphose en Staline*], ainsi que la ville européenne à l'eau de rose...)

mercredi 9 juillet 2008

Mais les caisses sont vides, vous dis-je!!

Les caisses sont vides ou le seront bientôt, si l'on ne réforme pas en profondeur. Alors, mais alors POURQUOI faire ça? ça, c'est le nouveau scandale, le tout-neuf-qui-vient-de-tomber. Enfin, c'est plus un début de polémique qu'un scandale, mais qu'importe.
Le scandale: il part du Service d'Information du Gouvernement, et de son patron, Thierry Saussez. Ce dernier, déjà à l'origine d'une publicité plutôt douteuse (tant au niveau de son objectif qu'à celui de son impact...) vantant les mérites des réformes (OK, mais pourquoi une pub? c'est CHER), a sollicité très respectueusement une... augmentation de son budget de l'ordre de 292%. Sympa les étrennes, non? Le compte n'y est pas pour de nombreux services, mais on doit encore augmenter la com' du gouvernement. Sommes-nous tellement riches pour nous permettre de faire passer le budget du SIG de 5,7 millions à 22,4 millions d'€? Sûr, le pouvoir d'achat du service en question sera très largement revu à la hausse, l'inflation n'a qu'a bien se tenir! Gêné, Matignon parle de mutualisation des moyens et de réduction globale de différents budgets com'. Et pourquoi pas... mutualiser et baisser quand même les budgets drastiquement? Au niveau de la simple com', une hausse des salaires c'est mieux qu'un pub'...

lundi 7 juillet 2008

Barack Obama et la réalité


"CHANGE we can believe in". Mais qu'est-ce qui change vraiment? Au départ hostile à l'ALENA, l'Accord de Libre-Echange Nord-Américain, le sénateur démocrate de l'Illinois a précisé sa position: il ne veut plus le renégocier, cet accord, il veut seulement "ouvrir le dialogue", pour "trouver un moyen de faire en sorte que le libre-échange contribue au bien-être de tous". Aurait-il enfin compris qu'en globalité, si quelques usines ont dû fermer parce que moins compétitives, l'ALENA a stimulé et dopé la croissance dans les 3 pays membres, et donc créé des millions d'emplois? Retour à la réalité, Barack! Le libre-échange, ça permet notamment à l'Amérique d'accéder aux ressources du Canada et à la main d'oeuvre du Mexique, tout en créant de la richesse et des emplois. Ou bien, on lui a dit que le Canada et le Mexique pourrait devenir aggressifs durant une renégociation, portant atteinte aux intérêts US en insistant sur des critères environnementaux ou sociaux... Comme quoi, on peut professer le changement et se rendre compte que ce que l'on veut changer est en fait très bien comme ça!

Autre contact avec la réalité? L'Iraq! S'il veut toujours mettre fin à cette guerre (qui ne le veut pas?), il se réserve le droit d'affiner son point de vue et sa politique après avoir pu évaluer plus précisément la situation, lors de son prochain voyage en mésopotamie.

Le pragmatisme, c'est bien, et on ne peut que se féliciter de ce retour à la réalité d'Obama. On dirait qu'il se "billclintonise"... Tant mieux! Mais alors, bordel de *****, pourquoi être aussi hypocrite, et promettre le changement à des militants zombifiés ("yeswecan, yeswecan, yeswecan, YESWECAN, YESWACAAAAAAAAAAAAAAN!!!!!"), s'il sait qu'il devra se recentrer et revenir à la réalité? Clinton était mieux, elle était pragmatique, dès le début.

dimanche 6 juillet 2008

Promenades dans Evreux...





















Thème de la promenade (puisqu'il en faut un, histoire de m'occuper un peu): Navarre ou "par là". Pour résumer...






... Des habitations...










... Un un ruisseau
et, au delà, une bâtisse en ruines (je suppose que ça appartient au site des anciennes usines... mais je sèche!)






Un peu plus loin, une rue avec, au loin, une vieille cheminée, et plus près, des jardins



... l'une des entrées du site...

et en face...



samedi 28 juin 2008

L'UE en pratique: l'éco-label européen


Voilà. Après avoir lu et entendu de nombreuses critiques concernant les actions concrètes de l'UE (celles-ci ne seraient pas ou plus perçues par les peuples de l'UE), j'estime qu'il est nécessaire de "renverser la tendance". Il est inacceptable, en effet, que la mauvaise visibilité des actions de l'UE serve d'alibi pour la condamner. Il faut donc informer le plus grand nombre de gens sur ce que l'UE leur apporte quotidiennement. Et pour commencer, parlons de l'éco-label européen.


Ce dernier, établi en 1992, a pour vocation d'aider les consommateurs européens à faire le bon choix, c'est à dire à acheter des produits et services plus favorables à l'environnement. Cet écolabel repose sur une approche globale: il prend en compte le cycle de vie du produit du choix des matières premières à l'élimination après usage. Le produit sous écolabel doit respecter un cahier des charges adopté par vote à la majorité qualifiée des représentants des Etats membres. L'écolabel européen est ainsi synonyme de qualité, de respect de l'environnement, et aussi d'unité.

Il est administré par le CUELE, le Comité de l'UE pour le Label Ecologique (composé de représentants des industries, des groupes de protection de l'environnement et enfin des groupes de protection des consommateurs), et reçoit des aides de la Commission européenne ainsi que de tous les Etats membres de l'UE et de l'Espace Economique Européen.


L'intérêt de l'écolabel européen, c'est qu'il est présent dans tous les pays de l'UE; il coexiste donc avec les multiples label nationaux, qui ont chacun des critères et des cahiers des charges différents (parfois peut-être plus "souples" que l'écolabel européen, et différents entre-eux). C'est donc, pour le consommateur européen, une référence par delà ces écolabels, une assurance en plus!

mercredi 25 juin 2008

Results!!

ça y est, ils sont tombés, les résultats des partiels du second semestre! surprise: je n'ai pas à passer le rattrapage. ça s'est joué à... 2 points! il fallait 130 sur 260 au moins pour valider son second semestre, et j'ai obtenu 132... Détaillons. 182 étudiants inscrits, 92 absents, 65 ajournés (35,75%), 25 admis (soit 13,74%), en ce qui concerne la première session. La moyenne générale maximale, pour les deux semestres, s'élève à 13,632. La moins bonne, je ne l'ai pas retenue... Ma moyenne annuelle: 12,172/20.
Passons à mes résultats.

Unité 3: 95/200 (ajourné)
-Droit de la Famille = 21,5/40 (10 en TD, 11,5 pour le partiel)
-Introduction Historique en Droit privé = 12/40 (9 en TD, 3 pour le partiel)
-Droit constitutionnel = 14/20 (partiel uniquement)

Unité 4: 37/60 (admis)
-Construction européenne = 10/20 (c'est LA surprise, avec l'histoire)
-Histoire des Institutions publiques = 10/20 (bizarre...)
- Anglais = 17/20 (LA note qui a sauvé mon année, semble-t-il)

Voilà, j'ai donc validé ma première année du premier coup à 2 points près... 2 points qui tranquilisent mon été =D

lundi 23 juin 2008

dimanche 22 juin 2008

toupoutou...

Qu'elle est douce, la vie d'étudiant en vacances... si le soleil n'est pas forcément au rendez-vous, cela ne m'empêche pas de profiter un maximum du temps libre. Mieux: le "non" irlandais au référendum concernant le Traité de Lisbonne a eu un effet positif sur moi: il a "relancé", boosté mon europhilie (c'est bizarre quand même).
Tournons nous maintenant vers l'actualité. Américaine d'abord. Barack Obama a renoncé au financement public de sa campagne, utilisant le prétexte selon lequel le système de financement public serait "cassé"et détourné dans son principe pas les républicains (lesquels se servent des contributions de lobbyistes) ... Ce faisant, il s'accorde quand même la possibilité de dépenser plus que le plafond de 84,1 millions de $ et de collecter des fonds presque sans limite. Il gagne de surcroît le titre de "premier candidat à la présidence depuis le scandale du Watergate à faire campagne entièrement grâce à des fonds privés". Pendant ce temps, Michelle Obama modifie son image, devenant une patriote américaine modèle et abandonnant un peu de son supposé élitisme (je reste néanmoins persuadé que c'est ELLE le cerveau du couple...).
Au Zimbabwe, le papy dictateur Robert Mugabe... reste dictateur, le leader de l'opposition ayant abandonné avant le second tour de la présidentielle, pour éviter de mettre en danger l'intégrité physique de ses supporters. Un tir de missile sur la résidence présidentielle est une idée qui me semble convenable (ou bien une révolution populaire dans la capitale, mais c'est moins bien, on ne sait jamais ce qui pourrait se passer). L'Algérie énerve le monde en refusant de se prononcer sur l'Union de la méditerrannée, demandant des clarifications sur le rôle d'Israël, la flamme olympique passe par le Tibet (pure provoc'),... ainsi va le monde

mercredi 11 juin 2008

d'ailleurs en parlant de Bubble!

The Bubble, d'Eytan Fox. http://www.thebubble.msn.co.il/eng/index.asp
C'est fun.

In my bubble...

Les vacances. je glande. Logique. Mais je m'ennuie aussi; pour contrer cet effet pervers de la glande, je m'occupe! J'ai enfin trouvé un plan pour mon sujet ("l'économie palestinienne"), je m'attarde sur le rapport de la Commission Attali, je classe les papiers volants de ma chambre par dossiers ("Afrique", "Politique, Opinions, Idées", "Moyen-Orient", "Environnement",...), j'emprunte de nombreux livres à la médiathèque, je m'occupe de Vert', je ressort mes cours de philo de l'an dernier, je classe mes cours de cette année pour préparer au mieux le rattrapage,...
Au sujet de mon "machin" sur l'économie palestinienne, je suis arrivé au plan suivant (les anciens étaient trop mal foutus):
I- Caractéristiques générales de l'économie palestinienne
A. Données brutes
B. Raisons internes du non-développement
C. Raisons externes du non-développement

II- Perspectives de développement
A.Des atouts concrets encourageants
B. Une évolution dans le bon sens
C. Israël: aujourd'hui handicap, demain vecteur de croissance?

samedi 7 juin 2008

Irlande: la grande inconnue


Oui, Non? L'Irlande donne, depuis quelques jours, quelques fièvres à l'Union Européenne. En effet, la république celtique doit se prononcer par référendum sur la ratification du Traité de Lisbonne, le 12 juin prochain. Et selon un sondage publié par l'Irish Time montre que, pour la première fois depuis le début de la campagne, le camp du NON pourrait l'emporter. Si les indécis sont très nombreux, cette avance est inquiétante.

Les arguments sont toujours aussi fades: perte de la neutralité diplomatique et militaire, perte de souveraineté en général (pourquoi tous les nonistes se ressemblent?), légalisation forcée de l'avortement (une horreur pour les ultra catholiques), privatisation de la santé et de l'éducation (by le parti socialiste local), perte par l'Irlande de "son" commissaire européen (là on peut opposer un "oui, mais" évident, suffit de lire et comprendre le Traité)...

La seule vérité, c'est que si le référendum est négatif, c'est le Traité de Nice qui s'appliquera, par défaut, à une Union élargie à 27 membres. Et un plan C serait difficile à trouver.

jeudi 5 juin 2008

The End

Elle fut plus coriace que prévu, mais toutes les bonnes choses ont une fin. Samedi prochain, l'ancienne First Lady annoncera son soutient à Barack Obama. Plusieurs personnes spéculent sur un éventuel ticket Obama-Clinton, mais je n'y crois pas. Non, ce serait insensé: il veut représenter le changement, ce ne serait pas un bon calcul de reprendre avec lui Hillary Clinton. Et pour elle, c'est un moyen de renaître ailleurs, et sans Obama.
Ce qui me dérange avec lui, c'est une vague impression que le changement n'en sera pas vraiement un. S'il est impliqué (plus impliqué que ses prédecesseurs) sur des sujets d'importance comme l'environnement ou l'assurance maladie, je le soupçonne de faire beaucoup de promesses (TRES attrayantes je le concède...) en l'air. Et d'autres propositions n'ont pas mon approbation, comme ses idées bizarre quant au retrait d'Iraq (sujet très sensible: un retrait trop rapide serait un cataclysme pour un pays déjà ravagé par la guerre...).
D'autres promesses ont un goût plus traditionnel: il n'hésitera pas à utiliser l'option militaire contre les terroristes représentant une menace directe pour l'Amérique (du déjà vu, non? Si j'approuve personnellement, je trouve que cela ne CHANGE pas vraiment...), hausse des effectifs globaux des forces armées américaines (idée lancée par Robert Gates), soutient inconditionnel à Israël (là aussi, c'est très peu CHANGE et YES WE CAN), relance du nucléaire, soutient aux biocarburants (les farmers sont électoralement utiles),...

--> Au final, j'adhère à son programme (à quelques exceptions près, bien entendu), c'est juste lui qui m'énerve (lui et sa femme, le véritable cerveau du couple selon moi). Ne serait-ce parce que je voyais très bien Hillary Clinton comme présidente. Mais si j'avais la nationalité américaine, je voterais démocrate pour l'élection présidentielle!

samedi 31 mai 2008

sondage du jour, bonjour =D

un de mes sites préféré, http://www.mon-sondage.com.
Le sondage du jour: 65% des Français sont pour que le président de la République puisse s'exprimer devant le Parlement (c'est un projet phare de la réforme des institutions, même si ce dernier est mis en péril pour des raisons partisanes...). Personnellement, j'étais à l'origine contre. Ma position a évoluée après la lecture d'un article intéressant de Pierre Mazeaud (qui ne figure pourtant pas dans mon panthéon politique ni dans mes sources habituelles de pensée).
J'ai aussi trouvé ça drôle: pour 72% des Espagnols, le football peut procurer autant de plaisir que le sexe. C'est un point de vue...; 37% des Français souhaitent que la loi sur les 35h reste inchangée; 19% de la capitalisation boursière mondiale vient des pays émergeants. C'est l'heure de la Mondialisation 2.0. Les géants de la Triade ne sont plus seuls, et les nouveaux géants ne misent plus systématiquement sur une politique salariale aggressive".

Quand je parle de drogue pétrolière!!


Le gazole cher et l'essence hors de prix. Voilà de quoi alimenter des craintes chez les Français, soucieux depuis peu de leur pouvoir d'achat (il n'a fallu qu'une campagne présidentielle pour les convaincre)... D'ailleurs ils ne sont pas les seuls: le président des Etats-Unis a récemment demandé aux producteurs, Arabie saoudite en tête, d'augmenter leur production de pétrole, pour éviter de faire face à la grogne des millions d'automobilistes américains.

En France, on a mieux: les pêcheurs, toujours si prompts à se révolter. On cherche même des liens de parenté avec les cheminots... Ils bloquent les ports dans l'Ouest, ainsi que les dépôts pétroliers, ils spolient ("occupent de façon légitime") notre espace médiatique, avec l'appui récent d'agriculteurs et de transporteurs routiers frondeurs (j'ai aussi entendu parler de pêcheurs mécontents dans d'autre pays européens). Ils veulent obtenir le plafonnement à 40 centimes le litre de gazole détaxé (il est aujourd'hui aux environ de 75 centimes), coûte que coûte. Je vais tâcher ici de développer de façon succincte (admirez cette phrase... "développement succinct", quelle drôle d'idée) pourquoi on ne peut pas, ou surtout pourquoi on ne peut pas durablement. (La question ne concerne pas seulement les pêcheurs, mais aussi les automobilistes, devenus ma bête noire)


  • Nous sommes dans une période caractérisée par un choc énergétique. L'idée est simple: le pétrole est cher, et il le restera. la hausse n'est pas brutale et occasionnée par un conflit, elle est structurelle bien plus que conjoncturelle. L'hypercroissance de certains géants gonfle la demande, et les prix. C'est ainsi. La solution, ce sont les économies d'énergie, lesquelles ne sont pas réalisées lorsque l'on diminue les prix. Je vous laisse entendre Jean Syrota: "On peut subventionner les pêcheurs, à condition que cela serve à réduire leur dépendance au gazole. Mais il ne faut surtout pas abaisser artificiellement les prix". Le changement des comportements, ça passe aussi par ce genre de choc: on change toujours plus vite quand le porte-monnaie est en jeu, non? Et il faut changer, pour l'environnement ET la dépendance pétrolière.

  • Bercy n'a pas beaucoup de marge de manoeuvre. Paris ne peut influer sur la demande mondiale, ni forcer ses partenaires à vendre moins cher. Ce serait un manque de correction certain pour les pays producteurs, dont l'intérêt est de justement de vendre plus cher tant qu'il y a du pétrole.

J'ai été plutôt attristé par la réponse de la classe politique. Le président de la République adopte un comportement assez traditionnel: lors d'une interview à RTL, il a proposé d'affecter une partie des recettes de TVA (elles grimpent assez logiquement avec la hausse du prix des carburants... aurait-on trouvé indirectement le moyen de résorber la dette? Pas si sûr, l'Immonde sera malheureusement toujours présente) à l'augmentation de la "prime à la cuve" pour le chauffage au fuel. Elle passerait de 75€ à l'origine à environ 200€. M. Sarkozy souhaiterait aussi que l'UE suspende la TVA au-dessus d'un certain niveau de prix pour les carburants, ainsi que la mise en place d'un "tarif social" du gaz (fort peu libéral... dommage!). Alternative?.... Mme Royal réclame une baisse de la fiscalité, point. Vous aurez tous pu constater que c'est l'un dans l'autre...

jeudi 29 mai 2008

Vacances!

Promises, attendues, et dans mon cas parfois redoutées, les voici, ces vacances d'été! Elle débutent bien: après un échec retentissant aux partiels (je me suis en effet réveillé "un peu" tard pour réviser: trois jours avant le début de la première épreuve... je reviens en septembre, héhéhé!), me voici devant un gouffre de temps libre... J'ai déjà prévu le coup, avec un premier emprunt à la médiathèque: un livre sur l'Empire romain d'Orient, un autre sur l'art romain du IIIe au VIe siècle, un sur les régions françaises, un sur "les années Giscard", un sur le monde grec à l'époque classique, et enfin un intitulé "Made in monde" (Suzanne Berger), que je recommande très fortement. J'ai aussi emprunté les Contes de Terremer (les critiques ont été très sceptiques, voire extrêmement injustes... moi j'ai adoré!), et la mère d'une amie (en l'occurence Anne) m'a prêté "L'Abolition", de Robert Badinter (je connaissais, mais je n'avais jamais lu). Bref, un premier train de lecture et de connaissances appétissant!

Au sujet du brin de menthe que j'ai "sauvé" de la sauce nem, il va très bien. Cette mini plante, prénomée Vertefeuille (recherché, nan?), pousse très bien dans sa bouteille d'eau entourée d'alu, son état s'améliore, et il me semble même qu'elle produit de nouvelles feuilles. Il faut dire, quand je l'ai placée là, elle n'allait pas bien du tout: elle avait passé en tout une semaine dans le frigo puis un jour à l'air libre, le tout sans eau.

lundi 12 mai 2008

un nouveau non-débat de plus

J'ai entendu récemment une personne de mon entourage qui critiquait l'augmentation des indemnités du président de la République, suivie de près par un concert de réprobations, du genre "les petits doivent se serrer la ceinture pendant que Sarko s'augmente largement". En effet, le "salaire" mensuel du président de la République a augmenté de 172%, passant de 7 084€ à 19 331€. Une honte pour certains. Une baisse (tout de même, ils ne manquent pas d'air!) pour d'autres. Examinons les faits.

1. La hausse des indemnités du président (qu'il se nomme Sarkozy ou Delanoë, peu importe, car c'est la dotation de la fonction qui est en jeu) s'explique par le rôle nouveau qu'il pourrait être amené à remplir. En effet, la réforme des institutions prévue par le Comité Balladur devrait augmenter les pouvoirs et les responsabilités du président, et donc diminuer d'autant celles du premier ministre. Par conséquent, une hausse des indemnités du président est normale, logique et nécessaire, si elle se conjugue avec une baisse du traitement du premier ministre (avant l'augmentation, ce dernier touchait 240 000€ par an quand le président se contentait de 101 488€). Porter dans un premier temps la rémunération du président à un niveau égal à celle du premier ministre n'a donc rien de choquant.
2. Cette augmentation présidentielle va dans ce que j'appelle le bon sens: celui de la réforme. Ainsi, il fallait mettre un terme à ce système ambigu qui faisait qu'un secrétaire d'Etat était mieux payé que l'hôte de l'Elysée.
3. Même augmenté, le salaire du président de la République reste inférieur à ceux de nombreux autres chefs d'Etat ou de gouvernement.

Ces trois explications ou faits posés, il est possible maintenant d'en venir aux observations et remarques.

A. Le principe de l'augmentation est nécessaire, mais pas suffisant et biaisé dans sa concrétisation. D'une part, il faut poursuivre l'essai en révisant toutes les autres indemnités (notamment celle du premier ministre), et d'autre part, l'augmentation est un peu trop élevée comparée aux besoins... Mais c'est seulement regrettable, pas choquant ou apocalyptique pour les finances publiques

B. S'il on est en droit de contester une telle augmentation (et encore, le traitement final n'est pas excessif) et de préferer un juste milieu à 15 000€ (comme moi), on ne peut que rester perplexe face à l'hypocrisie de certains milieux politiques qui exploitent le ressentiment de Français s'estimant mal payés pour critiquer l'ajustement de l'indemnité présidentielle , qui, au regard de son rôle et de ses responsabilités, n'a rien d'anormal ou d'exhorbitant. Pourquoi ne pas reloger le président de la République dans un HLM, changer sa voiture de fonction pour une R5, le nourrir de Bolino? Il est vrai que les finances publiques et la République toute entière s'en porteront mieux...

C. Réduire le train de vie de l'Etat paraît contradictoire avec cette mesure. C'est oublier que cette réduction ne commence pas par une réduction du salaire du président, qui est loin d'être le meiux payé de France. Cela commence surtout par une remise à plat des rémunérations de la classe politique, en incluant dans le calcul les avantages en nature, logement, frais de bouches, transports (...) des députés, des membres du gouvernement, des eurodéputés,... Et par la réduction du nombre de fonctionnaire, par l'instauration de la rigueur, par la mise en place d'une politique économique de l'offre, par la réduction du déficit. Contrairement à ce que veut laisser penser l'actuel président de la République, une rigueur bien organisée et bien utilisée est féconde. A moins de faire les bonnes réformes.

--> BREF. L'augmentation présidentielle est un non-débat, parce qu'elle n'est pas contradictoire avec la réduction du train de vie de l'Etat, parce qu'elle n'est pas honteuse et parce que un tel débat reste ridicule (poussé à l'excès, cela donne une situation à l'iranienne: juste après la Révolution, il fut de bon ton de s'asseoir à même le sol pour ne pas acheter des chaises, de ne pas venir en voiture au travail, de ne pas s'enduire de fragances bourgeoises...).

jeudi 1 mai 2008

Dix propositions pour changer le PS


- changer de logo, ne serait-ce que pour un temps. L'actuel est vieux, il est pas vraiment "in"... une petite modernisation serait bienvenue, avec pour socle toujours la rose, mais un changement dans le dessin.

- accepter le fait que l'économie prime. Car quand l'économie va bien, en général le reste va bien.

- accepter les réformes inévitables (car structurelles) initiées par la droite depuis 2002: réforme des universités, des régimes spéciaux de retraite, des retraites en général, loi TEPA ("paquet fiscal"), modernisation de l'économie... Ces réformes sont naturelles et indispensables, ne pas les faire ou les critiquer par simple dogmatisme c'est suicidaire.

- se débarasser du "jargon traditionnel". exemple: "cadeau fait aux riches"; "les riches sont devenus plus riches"(les appauvrir=but vertueux? tant que les pauvres ne se sont pas appauvris et que l'ensemble ne tire pas vers le bas, ça va!).

- se débarasser de la Vieille Garde Inutile: les restes de la Mitterrandie, les vieux dont on ne sais pas trop quoi faire (exit Fabius, Lang,...).

- se débarasser des éléments un peu trop à gauche pour se recentrer politiquement, garder les socialistes plus aptes au consensus et conscients des réformes à entreprendre.

- établir un programme dans la continuité de celui entreprit depuis 2007, en l'infléchissant sur certains points, un programme amélioré par quelques mesures sociales qui ne soient PAS des hausses artificielles de minima sociaux ou de proposition "Robin des Bois" (comprendre "je prends au riches pour donner aux pauvres"--> a remplacer par "je veux qu'il y ait un egrande classe moyenne, vive l'égalité des chances et la responsabilisation!"). Un programme qui réforme l'ISF (ne taxant plus le patrimoine, ce qui est désastreux, mais l'épargne, car c'est un flux, et non un stock). Bref un programme coupant l'herbe sous le pied de l'adversaire en acceptant toutes ses réformes, mais qui puisse avoir un "plus" décisif (qui reprenne notamment la réforme de la carte judiciaire, incompréhensible, ainsi que les "peines après la peine").

- établir de nouveaux statuts vraiment nouveaux, et pas une réédition des anciens plus quelques coups de Tipp-Ex. Des statuts consacrant les nouvelles orientation du PS (dont d'ailleurs la fin des subventions partout tout le temps, tendance fâcheuse... moins d'Etat, que diable), et garantissant le maintient de la Ve République.

- reprendre l'avantage écologique, en intégrant le fait que le libéralisme économique peut être extrêmement bénéfique pour l'écologie, l'avantage européen, sans pour autant nous rabacher "social" tous les 3 mots quant il est question de propositions pour l'Europe ("construction", "constitution" et "défense commune" ça existe aussi).

- confisquer le débat aux militants le temps que la transformation s'opère (n'oublions pas que Mme Royal, c'est EUX!)

Le PS pourrait alors parvenir et se maintenir au pouvoir pour 3 législatures, en faisant presque comme Tony Blair au Royaume-Uni (recentrage assorti d'une com pas possible et continuation de la thatcherienne politique de responsabilisation des individus -moins d'allocations et de subventions, moins d'Etat, plus de libéralisme, le tout assorti d'un volet social et des JO de 2012)

mercredi 30 avril 2008

La rénovation du PS

Chaque défaite, c'est le même refrain: on promet une réforme, une refondation, un renouveau doctrinal,... Cette fois-ci, le PS a réfléchi sur trois thèmes: "les socialistes et l'individu" (commission présidée par André Vallini), "les socialistes et le marché", et enfin "les socialistes et la nation". Le but est simple: on pense, on innove, on invente dans des commission, on trouve des idées qui seront par la suite utilement exploitées... ça, c'est dans la théorie. Dans la pratique, on innove pas tellement, on ne fais qu'accorder plus d'audience à un courant déjà existant, on précise les convergences, on précise aussi la définition de certains termes (ainsi, on apprend dans le compte-rendu des débats pour le thème sur l'individu qu'il faut dissocier libéralisme de Néolibéralisme ou d'ultralibéralisme. Bref, du concret pour Mme Michu).
Le PS ne se rénovera pas de cette façon, bien que cela soit un travail utile en soi (la réflexion est TOUJOURS utile). Ce qu'il faut, c'est analyser vraiment les attentes politiques des gens, regarder les réalités en face, et faire preuve de pragmatisme. Le PS doit, dans l'intérêt de ce pays, redevenir une "machine à gagner": l'alternance politique est sans doute le meilleur moyen de faire évoluer l'offre politique.
Là, il y a 2 manières. La première méthode, c'est de surfer sur les mécontents, en utilisant le bilan de l'administration sortante et en le fusillant. ça, c'est la méthode facile, déjà utilisée en 2007 à peu de chose près par le PS (y avait-il une réelle innovation? qui ne soit pas 1/un changement d'institutions 2/une hausse artificielle de telle revenu 3/une dose de "sécuritaire" dans le discours?). La seconde, c'est d'agir efficacement, et de faire en sorte que la gauche française ne soit plus l'une des plus archaïques et gauchisantes d'Europe, toujours prête à donner des leçons et se complaisant dans sa médiocrité.

vendredi 25 avril 2008

la bonne parole selon Saint François


Ce soir, la bonne parole selon Saint François. Je l’attendais avec beaucoup d’intérêt, pour prendre le pouls de l’opposition. Je ne le cache pas, j’ai été déçu ; je ne suis pas un fan de M. Hollande, mais j’attendais plus. Sur le Tibet, il pense que les pressions françaises et européennes ont porté leurs fruits (là-dessus il n’a pas tort) et qu’il faut aller plus loin (enfin UN qui le dit publiquement !! Même M. Ménard, de RSF, dit qu’ils arrêteront si le dialogue reprend avec le Tibet… et les droits de l’homme ? Sur ce point, j’approuve M. Hollande). Cependant, il se demande pourquoi la France a envoyé des délégations en Chine pour s’excuser. Je ne pense pas vraiment que paris se soit excusé, et j’approuve ces délégations : il faut arrondir les angles, parce que les chinois sont nationalistes et plutôt fiers et tatillons sur les questions de souveraineté nationale. Les attaquer sur le Tibet n’était pas vraiment la meilleure chose à faire. Abandonner le Tibet pour un chinois, c’est comme abandonner Corse, Pays Basque et Bretagne pour un Français ; plutôt que de titiller la fibre nationaliste, il aurait mieux fallu parler des droits de l’homme et de la structure de l’Etat chinois, trop mêlée à mon goût au PCC.

Les autres sujets : M. Hollande reflète bien la position de son parti et de la gauche en général. C’est bien qu’il reconnaisse ses erreurs, mais on attend plus. Là où je ne suis plus d’accord, c’est qu’il dit que la politique entreprise depuis un an ne marche pas, qu’elle est injuste. Les 15 milliards d’€ ne sont pas pertinents, le résultat est mauvais : ils n’ont même pas été en mesure de contrecarrer la crise internationale. Il faudrait indiquer au patron du PS qu’une réforme ne produit pas forcément ces effets en 1 an, et que cette simple réforme n’était pas en mesure de lutter contre la crise.
On a aussi eu une évocation du buzz du moment, lancé d’ailleurs par le Président : la généralisation du RSA, financée par une réforme du versement de la prime pour l’emploi. Pour M. Hollande, c’est faire des pauvres des encore plus pauvres ; je ne suis pas forcément d’accord. Cependant, et c’est bien, M. Hollande a approuvé le principe du RSA. Avant le RSA, il avait parlé de la franchise médicale (mal nécessaire selon moi, danger pour lui ; mais il faudrait lui indiquer que si la vie n’a pas de prix, la santé a un coût, et que les caisses de l’Etat ne sont pas illimitées) et des suppressions de postes dans l’enseignement (là aussi je suis d’accord, lui non).
Quant à 2012, il a juste égratigné le président en lui rappelant que sa politique n’est pas la seule possible (certes, il faudrait cependant une vraie opposition et une vraie lucidité de l’opposition), que le PS va se rénover (comment ? dans quel sens ?) et que tous les socialistes doivent se préparer pour 2012, pas seulement Ségolène Royal.


lundi 21 avril 2008

Outch!


C'est sans doute ce que l'on appelle le relâchement du second semestre... Lundi de rentrée, journée noire: je n'ai pas fermé l'oeil de la nuit, je me réveille TRES TRES fatigué, il fait tout gris, je prends ma douche en retard, un rapide petit déjeuner, j'attrape mon sac et hop, je saute dans la voiture d'émeline... Sauf que voilà: j'ai oublié mes 2 pochettes: construction européenne et droit de la famille. Arrivée à la fac à 9h00. BU: je fais de l'intro historique au droit privé. Puis la construction européenne: suivre sans plan de cours et sans savoir où je m'étais arrêté, c'est perturbant. Mon estomac crie famine, le café ne fait plus effet. Midi trente, le nouveau resto U: une attente interminable pour acheter UN ticket car un naze a tenté de payer par CB (la machine a fait des siennes, résultat: longue file d'attente), re-attente pour garnir mon plateau... Cerise sur le gâteau, le café pris dix minutes plus tôt, et que j'escomptais bien terminer, se renverse sur moi: je n'avais pas vu la toute petite marche...

Après midi noir: cours interminable sur le Parlement européen, la procédure de codécision etc... suivi de.... Droit de la famille, que je pensais avoir le lendemain! donc absence de feuille et de cas pratique. Fort logiquement (n'oublions pas que la journée était POURRIE), c'est ma feuille qui doit être ramassée. Pour en rajouter, on reçoit les partiels blancs et les interrogations de cours. Si l'on compte bien, cela me fait: 0 (travail non rendu), 1,5 (interrogation sur un cours non-révisé) et 7,5 (sur 20 pour un partiel MAL révisé)... Ouuuuutch!

lundi 14 avril 2008

tititi tidoum!


Les vacances... Il est 4h15, et je ne fais rien mis à part blogger et glander. Dans quelques minutes je me résignerais à entrer dans mon lit, pour me réveiller dans 10 heures... Pompompom... J'ai seulement négligé mon travail durant une semaine, oublié de repasser mes vêtements, zappé l'envoi de mes CV (ça peut attendre demain). Et mardi, je pars en Bretagne jusqu'à samedi!! Dans un endroit où y a pô l'Internet (à peine la TV, 3 chaînes seulement. Le lecteur de DVD vient d'arriver)... donc j'en profite un max: j'enregistre des pages et des pages dans Word, pour les décrypter là-bas: Chine, filière Bois-énergie, rapports de l'UNICEF, Art Séfévide et Qajar, bedZED, Turquie,... (je vais à GOURIN, au milieu de rien, lieu fréquenté depuis l'enfance, paradis sur terre jamais apprécié à sa juste valeur!).

Je vais donc me ressourcer une semaine. Ciao!!!!!!!!!!!!!!

dimanche 13 avril 2008

L'or noir

Le monde est drogué au pétrole. Depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale, la croissance, l'économie mondiale est basée sur cette matière noire et visqueuse. On en peut plus s'en passer: chimie, pharmacie, transports, chauffage, production d'électricité,... Tout le monde pense pétrole, personne n'est plus choqué, stupéfié par un terminal pétrolier ou une raffinerie; ces énormes mastodontes dédiés à l'huile de roche ne sont plus des OVNI, on les accepte comme le corollaire du progrès et de la prospérité.
Le pétrole a transformé des déserts stériles en oasis, il a permis l'industrialisation de nations sous-développées, il a révolutionné le monde, en mettant l'énergie à la portée de tous ou presque. Si facile d'utilisation, de transport, de stockage, de transformation. Il a aussi été enjeu, il a aussi été justification officieuse de guerre, il a été arme, il a financé la terreur parfois. Encore aujourd'hui, personne ou presque n'arrive à imaginer un monde sans pétrole.

Mais le pétrole facile d'accès n'est pas éternel. Il faudra le chercher toujours plus loin, plus profond, il en faudra toujours plus pour alimenter la croissance de nations émergeantes, il faudra se battre pour constituer et conserver des stocks, il faudra aussi assumer son coût devenu prohibitif... jusqu'à quand? Jusqu'à ce qu'une autre énergie soit avantageusement compétitive. Jusqu'à ce que les réserves accessibles soient épuisées, ou que le prix ait atteint les 200 ou 300$ par baril. A ce stade, même si l'exploitation de gisements très profonds ou difficiles d'accès devient rentable (Observez: le choc pétrolier de 1973 a permis de rentabiliser les exploitations off-shore européennes), le prix aura dissuadé les consommateurs. Comme on a remplacé le bois par le charbon, comme on a remplacé le charbon par le pétrole, on remplacera le pétrole. Avec, si possible, une moindre consommation d'énergie pour que chacun y ait accès.
Il faut placer le monde en cure de désintoxication, que le moindre problème dans le Golfe Persique ne provoque plus une récession mondiale.

Les réserves de pétrole ne dépassent pas le siècle; il va falloir trouver autre chose

jeudi 10 avril 2008

Nouvelle lubie


Persepolis (Marjane Satrapi)... Mémoires (Farah Pahlavi)... Iranienne et libre (Shirin Ebadi)... Réponses à l'Histoire (feu le shah d'Iran)... divers reportages Tv et trouvés sur Internet... C'est décidé: je veux aller en IRAN! C'est la lubie du moment: je rassemble, collecte, thésaurise, avale toute information relative à l'Iran (avec une nette préférence pour la période 1941-1979, je l'admet). je veux prendre l'avion et attérir à Teheran, voir les gens, les choses (ainsi que les vestiges de l'ère Pahlavi... Tour Shahyad [Azadi maintenant], complexe sportif d'Aryamehr [Azadi lui aussi], Palais de Niavaran, aéroport de Mehrabad, quartier d'Ekbatan...), visiter Ispahan, Qom, la Caspienne et Abadan, photographier les marchands de tapis, lire les auteurs de la Perse, aller sur les ruines de Persépolis,...

Autre réflexion: c'est fou comme des noms d'endroits peuvent inviter au voyage... Moi je ressens un truc bizarre quand je lis ou entend Islamabad, Baghdad, Jérusalem, Bombay, Canton, Pékin, Changhai, Damas, Zanzibar, Srinagar, Vladivostock, Tombouctou, Saint-Pétersbourg, Hyderabad, Buenos aires, New-York, Copenhague, Alexandrie, Le Caire, Tripoli, Istanbul, Trébizonde, Odessa, Kiev... enfin, surtout pour Baghdad, Jérusalem et Islamabad... sans doute la consonnance, qui fait imaginer des trucs.

Mais reconcentrons-nous! L'Iran, en dépit de la mollahrchie, des pendaisons de dissidents ou réputés tels et de diverses (et dangereuses!) magouilles nucléaires, ça peut être sympa! Moi, ce qui me fait peur, c'est de voir les choses que je désire voir et immortaliser disparaître une fois le régime tombé, emportées par la spéculation et l'instabilité. (réflexion dans la même veine: je songe de plus en plus à remettre en question mon dogme de "Jamais en Chine Populaire"... Parce qu'au train où vont les choses, je ne pourrait jamais voir le vieux Pékin ou avoir une chance de photographier un HongKong le plus proche possible de celui de 1997...)

lundi 7 avril 2008

Mouais


Je ne comprends rien à mon pays... On se tape des émeutes de crétins à cause de deux jeunes cons qui se font électrocuter pendant un mois, et personne n'arrive à choper la flamme olympique...

Parmi tous les anti-Pékin 2008, on retrouve une majorité de gens sensibilisés à la cause du Tibet libre. C'est bien, mais c'est con: les camps de concentration (pardon: les unités de travail de l'Etat), les missiles pointés sur la vraie République de Chine,... Tout cela passe à la trappe. En fait, les manifestants ne critiquent pas l'aspect communiste du problème chinois, mais se montrent actifs face à un problème d'occupation. Bizarre... (Tibet oui, camps de concentration aucune idée...). je hais ces masses qui n'ont que "Tibet" à la bouche... comme si un problème territorial primait celui des laogaïs...


--> J'ai aussi suivi le trajet de la flamme olympique (à la TV), et je regrette VRAIMENT de manquer d'argent... Pourquoi l'aller-retour pour Paris est-il si cher? T_T


Le rêve: des manifestants prennent la flamme, la plantent au Quai d'Orsay dans le bureau de Mme Yade.

La réalité: la flamme olympique ira quand même à Pékin... pour une nouvelle édition de Berlin 1936, Moscou 1980.

dimanche 6 avril 2008

quelques précisions


- la croissance française a été revue à la baisse pour 2008. On vise maintenant une croissance entre 1,7% et 2%.

- le déficit public (comptes de l'Etat, de la sécurité sociale et des collectivités locales), qui avait amorcé un mouvement de baisse après le pic de 2003 (on est passé en dessous des 3% du PIB en 2005), est révisé à la hausse. En 2007, il a atteint 2,7% du PIB, alors que le gouvernement tablait sur 2,4%. Selon le Ministre du Budget, ce décalage de 0,3 point s'explique à hauteur de 0,2 point par la hausse des dépenses des collectivités locales (elles ne dégagent pas suffisamment d'autofinancement pour financer leurs investissements, selon lui... Et Bruxelles a effectué un "retraitement comptable" [gné?]). En l'absence de nouvelles ressources fiscales, et d'une réduction des dépenses suffisante, la France fonce vers un déficit de 3% fin 2008. Quelle régression...

- la dette publique maintenant: à 1 209,5 milliards d'€, elle représente 64,2% du PIB (+5,2%)

samedi 5 avril 2008

Une rigueur qui ne dit pas son nom

Mettons immédiatement les choses au clair: je suis POUR la rigueur, et je la demande depuis plus d'un an. Je suis d'ailleurs toujours choqué par les trésors d'efforts déployés par l'exécutif pour éviter de prononcer ce terrible mot, rappelant les sombres années de vaches maigres... On nous parle plutôt d'économies, d'efforts, de gestion sérieuse. Triste bataille sémantique, qui cache mal une situation de fait: la rigueur est là. C'est une folie de vouloir la cacher; comme si une "une gestion plus saine des deniers de l'Etat et des collectivités locales n'eût pas été de toute façon indispensable!" (Nicolas Barré, Le Figaro du 28 mars 2008). La conjoncture est mauvaise, la dette accumulée depuis 30 ans (grâce aux tenants de la "politique à grand-papa", qui n'ont pas réformé au bon moment. VGE+Barre: l'emprunt était une bonne solution. Messieurs Mitterrand et Chirac: tous les autres pays l'avaient abandonné, et avaient réformé...)
Et d'ailleurs, ce n'est pas une si mauvaise chose: cela pousse aux réformes nécessaires, cela réduit les dépenses d'un Etat qui doit se remettre en question (abandonner l'idée d'être présent un peu partout; c'est beaucoup mieux d'être présent à fond dans des domaines précis et restreints). Les sujets ne manquent pas:

--> L'Education. La France est très dépensière: un collégien "coûte" 13% de plus en France que dans la moyenne des pays de l'OCDE, et un lycéen plus de 26%. Le problème, c'est que les enquêtes internationales font état du niveau peu glorieux des jeunes Français. Pis: ils sont plus nuls, mais pourtant ils ont plus d'heures de cours. La logique voudrait que l'on réforme pour remédier à cela. Mais voilà. Dès que l'on touche à l'éducation, on se tape des centaines de boutonneux dans la rue prêt à tout pour assouvir un besoin de reconnaissance, des professeurs qui les y poussent et qui se mettent en grève,... BREF, les multiples conservatismes d'un pays vieilli et quasi-archaïque (puisqu'il tend à refuser sans cesse les réformes, qu'elles soient sociales, économiques, MORALES, fiscales,...) sont pesants.

--> Les chantiers économiques. Fusion ANPE-UNEDIC, réforme de la formation professionnelle pour réorienter les fonds pour les salariés qui ent ont besoin, conditionnement des allègements de charges aux entreprises à leurs efforts en matière de politique salariale, généralisation du RSA,...

--> Au niveau du budget, il serait souhaitable de ne plus permettre à un gouvernement de présenter un budget en déficit après 2012, sauf en cas de crise ou évènement exceptionnel. Mais bon. Cela dépendra de l'actuelle majorité (qui DOIT agir en ce sens en adoptant une loi) et de la prochaine (qui a toutes les chances d'être de gauche... j'espère qu'entre-temps le PS aura changé, parce que sinon on va dans le mur).

lundi 31 mars 2008

Faut-il boycotter les JO de Pékin ?


Il y a encore un an, j’aurais répondu oui, sans hésiter une seule seconde. Mais je pense aujourd’hui que ce n’est pas la bonne solution. Bien entendu, je ne partage PAS DU TOUT le choix incompréhensible du CIO de faire de la République populaire l’hôte des JO. Les JO 2008 n’auront rien à envier à ceux de Moscou en 1980 ou ceux de Berlin en 1936.Triste à dire…


Depuis les « évènements » au Tibet, on dirait que le monde se réveille : les propositions de boycott fleurissent, c’est presque de la surenchère (bizarrement, la seule chose qui fasse bouger le PS et l’UMP, c’est le Tibet. Pas la violation des droits de l’homme, pas la surveillance des « cyberdissidents », pas le fait que ce soit une des dernière « démocratie populaire », pas les attaques contre toutes les sortes de marginaux)… Ce n’est pas la bonne voie. Il va falloir accepter de parader pendant la cérémonie d’ouverture, et rentrer dans le rang pour cette fois-ci. On ne snobe pas de cette façon un géant en devenir. Non. C’est à la fois stupide et inutile. Comment pourraient réagir les chinois si on boycotte leurs JO, ou leur cérémonie ? Très mal : une opinion publique très remontée (instrumentalisée par le régime), et quelques réticences face à l’Occident (assez justifiées : un boycott alors même que les JO sont l'occasion de faire découvrir la Chine nouvelle au monde!). Ce qu’il faut faire, c’est… manifester devant les ambassades chinoises, utiliser tout l’espace médiatique possible, clore tous les journaux télévisés par une évocation des méfaits du régime (juste après le rappel des épreuves de la journée)… Pour ceux qui se rendraient à Pékin : se comporter en con… en appeler aux caméras du monde entier :


« comment ? pourquoi je ne peux pas porter mon T-shirt Free Tibet sur cette place ? »
« une statue de Mao ? wow, mais c’était un vrai tyran ! »
« regardez, on ne peut pas tout voir sur Internet… je tape Taiwan, et j’obtiens quasiment rien ! »
« que pensez-vous du Darfour et de la politique énergétique chinoise ? »


Ou bien mener des actions durant ladite cérémonie d’ouverture, perturber les épreuves et forcer la police chinoise à plus que surveiller les touristes… je voudrais bien voir 10 américains (au moins 5 américaines) se faire bastonner en plein milieu d’un relais, devant CNN, Fox et ABC… histoire de titiller les politiques américains (une occasion rêvée pour les démocrates du Congrès pour surtaxer les importations chinoises). Ou alors empêcher le sportif chinois de finir son épreuve XD. Ou… taguer un mur et se taper 30 ans de prison en Chine, exiger un départ pour Lhassa, porter des T-shirt contestataires et se TATOUER des slogans… comme ça si le T-shirt ne peut être porté (hehehe). Tiens je pense à un truc : une retransmission de TianAnMen et des répressions au Tibet sur les écrans géants (ah et le Darfour).


Mais boycotter la cérémonie d’ouverture ? Ridicule. La France en tant qu’Etat ne peut se permettre se luxe. Il faut privilégier les actions individuelles, celles des gens (histoire de montrer que la vraie citoyenneté existe et qu’on ne peut les réprimer…)

dimanche 30 mars 2008

je prépare un repas...

Et au final ça donne ça: une salade riz+thon+tomates nageant dans une sauce bizarre: huile d'olive+huile d'olive à l'ail+huile normale+vinaigre balsamique+vinaigre de vin+vinaigre de cidre+moutarde+sel+poivre+cerfeuil+estragon. hem...


ça c'est le plat AVANT que je rajoute du riz...
et ça c'est le plat APRES, le plat final... c'est bon non? Il en reste...

Des nouvelles de ma vie quotidienne

--> vendredi 28. Mauvaise nouvelle. La frigide, c'est à dire la prof d'Introduction historique au Droit privé, a bien choisi son sujet: le tout tout dernier chapitre, celui que personne n'a eu le temps de réviser. On était bien trop occupés par le mariage et par la condition de la femme. Tsss... perfide frigide...

vendredi 21 mars 2008

Tiens donc...

article intéressant trouvé sur http://www.evreux-gauche.fr (site trouvé par hasard, je précise). Ok il date un peu, mais il est révélateur sur les "pratiques" fort peu conventionnelles de M. Michel Champredon. Déjà s'allier avec les communistes, c'est un non-sens, mais en plus ça... Dire que des gens (sans principes donc) on voté pour seuelement pour "faire barrage à la droite"... triste.

"A moins de 48h00 du second tour des municipales à Evreux, Michel Champredon a recours une nouvelle fois à l'illégalité.

C’est décidément devenu une habitude pour Michel Champredon, à moins de 48h00 du second tour des élections municipales à Évreux, Michel Champredon use et abuse de méthodes répréhensibles par la loi.
Quelques heures après le retrait déclaré de Rachid Mammeri de la course à la mairie d’Évreux, Michel Champredon téléphone à un des responsables du groupe local des Verts d’Évreux pour lui demander si les Verts le soutiennent pour le second tour. Il est alors aux environs de 13h00 lorsque ce responsable lui répond très officiellement que rien de tel n’a jamais été dit, ni envisagé.

Cela n’empêchera pourtant pas, vers 17h00, l’équipe de collage de M Champredon de placarder sur les panneaux officiels de campagne n° 1 une affiche annonçant que les Verts soutiennent Michel Champredon pour le second tour.

Les Verts essaient alors de joindre M Champredon pour lui demander de retirer ces affiches. Un message lui est laissé sur sa boite vocale car il ne répond pas à cet appel téléphonique. Deux heures plus tard, c’est son mandataire financier qui rappellera les Verts. Il lui est signifié que les Verts d’Évreux n’ont jamais déclaré leur soutien à la liste de Michel Champredon et que par conséquent ce placard est une usurpation d’identité à des fins de tromper les électeurs.
Peu avant minuit ce vendredi, les placards mensongers étaient toujours en place.


Les Verts rappellent qu’après avoir été évincés de toute possibilité de représentation municipale par le refus de Michel Champredon de fusionner avec la liste de Rachid Mammeri il ne leur est pas possible d’envisager de s’afficher en soutien à sa liste de second tour.
Si bien évidemment les Verts n’envisagent pas de faire campagne contre lui, il n’est pour autant pas question de cautionner des méthodes et des pratiques archaïques qui n’aident pas à redorer l’image de la politique au regard des citoyens et qui vont à l’encontre des fondamentaux démocratiques de l’écologie politique.
Benoît Fenault
Secrétaire des Verts d’Évreux

mercredi 19 mars 2008

Petite promenade dans le centre-ville


Une des bonnes actions de la défunte municipalité Debré: le réaménagement des berges de l'Iton, qui renforce l'attractivité de la ville.

Ici, près de la Mairie; les berges n'existaient plus, elles ont été recrées à l'occasion de la découverte. Je ne m'en rappelle plus vraiment (je ne sortait en ville qu'avec mes parents), mais il me semble qu'avant c'était une extension du parking de la mairie... donc des berges c'est mieux. Vers 18h en hivers, c'est mieux (c'est illuminé XD). Et en été, c'est sympa, c'est plus rafraichissant qu'un parking pourave. Pis c'est mieux pour la terrasse du café à côté. J'aime ce coin^^









Une autre vue du même coin. Ils ont mis des plantations, du bois, des gradins, et la pierre utilisée (le truc gris, sur le sol) est belle. Un plaisir pour les yeux, ça améliore le moral :D.




Les berges refaites. Il était temps, les anciennes étaient LAIDES, elles étaient presque oppressantes, il n'y avait pas d'espace ou si peu, pas assez de verdure, et le mobilier urbain... C'est vraiment une belle réussite, avec les plantations (j'y tiens, j'aime les plantations. Je suis urbain, certes, mais j'aime aussi l'environnement de qualité...) Ya aussi plus d'espace, pratique par exemple lors de la fête de la musique. Et c'est meeerveilleux pendant l'été de se promener avec une présence fraîche a côté...




Un zoom. A gauche, invisible sur la photo, une petite placette, avec une fontaine-boule.














Un peu plus loin. La photo n'est pas superbe, je trouve, il en aurait été autrement un jour d'été... (pluie la veille... terre gorgée d'eau)








Prochain voyage: le mur gallo-romain: entre mise en valeur et banalisation
Suivi sans doute d'autres photo de la modernisation d'evreux. Pour le changement de La Madeleine, on repassera, des questions de sécurité m'imposant une non-utilisation d'appareils chers, comme par exemple un appareil photo numérique... Pas vraiment envie qu'il se retrouve entre les mains de jeunes désoeuvrés qui tiennent les murs. Pour me consoler, vous aurez peut-être.... des photos de l'entrée de Ville (fierté de l'ex-municipalité) ou des deux petites placettes qui contribuent à la nouvelle image du centre-ville...