samedi 1 novembre 2008

Ce qu'elle est exaspérante!

... La gauche. En son congrès phare. On a beaucoup de choix. C'est comme si, pour exister, les candidats devaient obligatoirement y aller de leur critique contre le libéralisme. Le maire de Lille, de retour sur scène après son exil nordique, en a fait son cheval de bataille. Il fallait une raison d'être à sa motion et à son attelage hétéroclite, on dirait bien qu'elle l'a trouvée. Elle fustige l'"incapacité du système libéral à distribuer de manière juste les richesses", et tient pour acquis la remise en cause par la crise de ce dernier. Sans doute désire-t-elle revenir à des fondamentaux plus "socialistes", et à une organisation collectiviste de la production des richesses. Sûr, les richesses seraient mieux redistribuées. Enfin, les rares richesses produites seraient redistribuées...

Viennent ensuite Benoît Hamon et ses excités de la gauche dure, surfant sur la vague d'inquiétudes générées par la crise, avec le sourire satisfait de celui qui avait raison avant tout le monde. Ses propositions novatrices? Des restrictions au libre-échange, des renationalisations,...

Ségolène Royal s'est encore ammiée à des barons locaux. Selon elle, le libéralisme est en échec et c'est une bonne chose.

Le moins désagréable des socialistes en ce moment pourrait bien être Bertrand Delanoë, qui, en campagne pour le poste de premier secrétaire, ne se dit plus aussi ouvertement libéral...



Pour tous ces socialistes qui pensent encore qu'un congrès doit obligatoirement se gagner à gauche, trois suggestions: bien relire les définitions de "libéralisme" et de "socialisme" (pas seulement les fins, les moyens pour y parvenir, aussi), changer le nom de leur parti en abandonnant toute référence au socialisme (il y a l'embarras du choix: progressiste, social-démocrate, travailliste, démocrate-progressiste,...), et relire aussi rapidement que faire se peut La route de la servitude, de Friedrich Hayek...

En supplément, l'ennemi...

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