vendredi 1 février 2008

l'heure du bilan

Lundi dernier, une date importante: le dernier discours sur l'Etat de l'Union de la vie de Georges Bush junior. L'occasion de faire un bilan, d'autant plus qu'il ne reste à l'actuel Président des Etats-Unis que 6 mois pour prendre des décisions, avant que la campagne ne l'éclipse totalement de l'actualité. Déjà, il semble laisser les dossiers les plus sensibles, comme la régularisation des clandestins ou le financement des retraites, ou encore la réforme du système de santé, à son successeur au Bureau Ovale.

- le 11 septembre 2001: le président a eu la malchance d'être président durant les attentats terroristes qui ont détruits les tours jumelles du World Trade Center de New York et endommagé une part du Pentagone, à deux pas du Congrès et de la Maison-Blanche. Evènement fondamental: c'est le point de départ de la "doctrine Bush", si l'on peut l'appeler ainsi, défendue par les néoconservateurs et d'ailleurs par des gens plus progressistes sur le moment. La décennie 2000 sera marquée par la guerre préventive, la guerre contre le terrorisme (formule creuse annonçant les pires excès, de l'Iraq à Guantanamo, en passant par les vols ilicites de la CIA), l'expansion du terrorisme islamiste (Bali, Madrid, Londres, Casablanca,...).

- l'Iraq, une guerre qui dure depuis 2003 (bientôt 5 années), qui traumatise et qui alourdi le budget fédéral, tout en précarisant une situation déjà délicate au Proche-Orient. Des milliers de morts, un pays en ruine (a priori, cela irait mieux, je demande des preuves...). Un sujet qui a aussi refroidi les relations avec les Etats européens et l'ONU (son mandat n'ayant pas été nécessaire aux Etats-Unis pour agir), attisé les haines du monde musulman (presque autant si ce n'est plus que les liens américains avec Israël), affolé l'Iran,...

- l'Afghanistan, réaction directe aux attentats du 11 septembre, cette fois-ci avec le mandat de l'ONU.

- la gestion (ou la non-gestion) de l'ouragan Katrina (ça a laissé des séquelles)

- une gestion "convenable" de l'économie, sans atteindre pour autant la prospérité qui prévalait sous Clinton, gestion cependant faiblarde sur la fin, en témoigne la crise du subprime en 2007

- un nombre important de stupidités prononcées... les fameux Bushismes.

... Il a fallut un Clinton et 8 ans pour effacer Bush père, il faudra une Clinton et 8 ans pour effacer Bush fils!
En prime: vidéo de discours... voilà à quoi sert d'apprendre l'anglais au collège et au lycée!

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