Plouf!

Un lundi. Déjà le jour a de quoi réjouir ; il faut en plus le garnir de vents et de pluies. Je me lève, contraint et forcé par un réveil vindicatif et insistant, je mange un (grand) bol de Chocapic (passion du moment), je me douche et m’habille. Un retard de bus plus loin, me voici en train de peiner contre les éléments dans les rues de ma petite et assoupie capitale normande, en direction de la fac. Je fais mon cas pratique (que j’ai par ailleurs rendu à la chargée de TD), je modifier (encore une fois) mon ébauche de CV – la couleur ne fait pas professionnel, m’a-t-on dit – puis j’assiste au cours de Construction européenne.

Un cours des plus intéressants, puisque nous y avons détaillé plusieurs des mesures contenues dans le Traité de Maastricht, la genèse de ce dernier et les conditions houleuses de sa ratification (un referendum, une exaspération vis-à-vis de la politique socialiste à bout de souffle, des Français qui se saisissent de la moindre occasion électorale pour envoyer un signe à leurs dirigeants… ça ne vous rappelle rien ? Allez un indice : 2005). Puis une nouvelle : le cours de l’après-midi saute.
Le R.U. et ses charmes… une sorte de machin-chose nommé « quiche » a priori au fromage, du riz sans sauce et le ketchup absent. Aucune entrée valable (je HAIS les avocats), et comme dessert, un Yoplait aux abricots (seule douceur dans ce triste repas).

Puis un retour à l’Amphi A où j’ai… dormi. Puis TD de Droit de la Famille : étude de situations abracadabrantesques comme le cas d’un mariage polygamique valable en France (aucun des époux n’était français, et le mariage avait été célébré dans un Etat l’autorisant) ; puis le cas pratique, où l’on apprend que le mariage blanc en vue d’adopter la nationalité française viole l’article 146 du Code Civil (c’est un défaut de consentement réel, il y a un but extérieur aux principes essentiels du mariage –la fondation d’une famille ou la procréation, et en tout cas une communauté de vie).

Enfin, un nouveau ratage de bus, une nouvelle lutte (stérile) contre la nature déchaînée et… bloggage/Internetation (ou alors j’ai le très Ségolique « Internetitude », à ranger avec « Beautisme », « Féminitude », « Charmage » et « Culturation » XD). Quel quotidien morne et terne… Je suis une lââârve.