samedi 3 décembre 2011

L’anti-racisme et la cohérence

  Je viens de retrouver des passages intéressants tirés des Opuscules sur l’histoire de Kant. Et je m’étonne de ce que cet ouvrage soit encore disponible à la vente. La preuve que les anti-racistes préfèrent agresser Tintin au Congo (qui a sans doute plus de succès) et Patrick Besson (s’il avait imité l’accent de Marchais il aurait été tranquille) plutôt que de sortir de la facilité et demander la censure d’écrits plus anciens (ce qui aurait le mérite de la cohérence; on voit mal pourquoi s’en prendre à Tintin et pas à Kant, tout de même).

« Ainsi donc, les Nègres et les Blancs ne sont pas des espèces différentes d’hommes (car ils appartiennent vraisemblablement à une seule et même souche), mais ils sont néanmoins de deux races distinctes, parce que chacune d’elle se perpétue sous toutes les latitudes, et que toutes deux par croisement donnent nécessairement des enfants métissés ou bâtards. »

« Je crois qu’il suffit d’admettre seulement quatre races, pour pouvoir dériver d’elles toutes les différenciations que le premier coup d’œil permet de reconnaitre et qui se perpétuent. Ce sont : 1. La race des Blancs. 2 La race des Nègres. 3. La race des Huns (Mongols ou Kalmouks). 4. La race des Indiens (ou Hindoustans). »

« L’extrême chaleur humide du climat chaud doit au contraire, agissant sur un peuple installé depuis assez longtemps sur son sol pour s’y être adapté complètement, avoir des effets qui sont tout à l’opposé des précédents. Il se sera produit exactement le contraire des caractéristiques du type kalmouk. La croissance des parties spongieuses du corps dut être plus accentué dans un climat chaud et humide : ainsi, le nez retroussé, les lèvres lippues. La peau dut se faire huileuse, non seulement pour limiter une forte évaporation, mais aussi pour se protéger contre l’absorption nocive des humidités putrides de l’air. L’excès des particules de fer que l’on trouve par ailleurs dans n’importe quel sang humain, excès compensé dans le cas qui nous occupe par le dégagement d’acide phosphorique (ce qui fait que tous les Nègres sentent cette mauvaise odeur) dans la substance rétiforme, cause leur noirceur transparente au travers de l’épiderme ; et de plus, la teneur élevée de leur sang en fer semble nécessaire aussi pour prévenir l’amollissement de toutes les parties. L’huile de la peau qui affaiblit le cuir nourricier nécessaire à la croissance de la chevelure permettait tout juste la production d’un duvet laineux qui recouvre la tête. […] Bref, c’est ainsi qu’on voit apparaître le Nègre qui est bien adapté à son climat, à savoir fort, charnu, agile ; mais qui, du fait de l’abondance matérielle dont bénéficie son pays natal, est encore paresseux, mou et frivole. »
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