jeudi 26 novembre 2009

Exception n°4

  Juste pour dire ceci: j’ai fini de réviser les contrats (pardon, les “acta”) de l’ancien droit romain… Il me reste les contrats romain de l’époque classique, les contrats du Bas Empire et la théorie des contrats.  Je ressemble à un mage (gnihihiiiiiiiiiiiiiiii) à faire les cent pas dans l’appartement à déclamer des formules latines. Aperçu:

- acta verbis = stipulation (sponsio+fide promissio), serment (judicium operarum), dotis dictio

-  acta re = mutuum, fiducie (per aes et libram ou in juris cessio, nota censoris)

- acta litteris = expensilatio, dans le  codex assepti et expensi

… les nexi qui deviennent soluti par la loi Poetelia Papiria de –326…

  Je vous JURE, tout ceci à un sens. D’ailleurs , la moralité est: à société figée, droit formaliste et donc figé. A société ouverte et dynamique, consensualisme. Ouverture: en France, on  multiplie les règles spéciales et le formalisme… (cf bail, vente, mandat,…) =)

mercredi 25 novembre 2009

Exception n°3

  Juste pour dire que vu la journée de mardi, je craque nerveusement, que je bosse trop tout le temps (sauf le droit international, j’ai vraiment fait une croix dessus) et que vu les circonstances, je vais peut-être tomber dans la drogue et buter quelqu’un. JE CRAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAQUE!

mardi 24 novembre 2009

Exception n°2

  Je profite des 15 minutes qu’il me reste à rester chez moi pour évoquer une bien curieuse affaire. Hier, outre-Rhin, une ancienne directrice d’agence bancaire a été condamnée à 22 mois de prison avec sursis pour avoir transféré de l’argent provenant de comptes de ses clients aisés vers ceux de clients dans le rouge.

  Par pitié, la banquière avait viré 7,6 millions d’euros pour permettre à des clients en difficulté d’éviter la clôture de leurs comptes courants, tout en reversant progressivement les sommes d’argent sur les comptes d’origine. Malheureusement, elle n’a pu empêcher la perte de 1,1 million d’€, certains découverts étant bien trop élevés…

… En France, elle serait toujours libre (j’exagère largement, bien entendu), et idolâtrée pour avoir fait à l’échelle d’une banque ce que fait l’Etat à l’échelle de la société: un soutient des moins fortunés avec l’argent d’autrui, de façon systématique, sans même savoir si les bénéficiaires de ce racket système sont méritants ou non, ni si le système peut éternellement durer… Le tout sans l’accord des principaux concernés, les pillés. Petite différence tout de même: elle s’est fait pincée, et 1,1 millions d’e sont perdus. L’Etat, lui, ne peut pas se faire pincer, et les millions d’euros ne sont pas perdus, ils sont empruntés sur le dos de la génération de contribuables à venir.

lundi 23 novembre 2009

Principe/Exceptions: Exception n°1

  Je reprends à mon compte l’un des fondements du droit français: à tout principe répond une multitude d’exceptions. Au principe de vacances studieuses forcées censées m’assurer des notes correctes loin de l’enfer corrupteur du web, je vous livre la première exception.

  Pourquoi cette exception? Parce que je n’ai pas pu m’empêcher d’aller sur un blog fort sympathique. Et parce que je suis généreux de nature (celui qui rit il s’en prend une!), je vous offre l’adresse d’un post fun =D

http://theatreux.over-blog.com/article-2086944.html

Un article sur ce qu’aime le théâtreux, et sur ce que n’aime PAS le théâtreux. Vous pouvez même poursuivre l’expérience en lisant l’ensemble du blog… Je me demande si je ne vais pas envoyer un courrier à quelques élus pour faire reconnaître une mission d’éducation populaire à ce blog…

Vacances

  Je me mets en vacances jusqu’au 11 décembre: la période de tests multiples et variés m’oblige à me concentrer sur mes cours (marre!)…

J’y repense

“Hey, mais il pleut?!! IL PLEUUT!

- Mais on a décidé ça ‘ya dix minutes, Antoine!”

Ah ouaiiis…

dimanche 15 novembre 2009

Réflexions d’un toxico

  Je fume deux cartouches de Marlboro par mois. Je dépensais donc en octobre 2009: 53 fois deux = 106€ pour mon addiction. Prenons une hypothèse basse: des droits d’accise à 60%. 60 x 106 /100 = 63,60€. L’Etat ponctionne donc injustement 63,60€ sur mes 106€ dépensés.

  Envisageons maintenant mes dépenses SANS de tels droits d’accise à 60% (ils doivent être plus importants, en réalité, et je ne prend pas en compte tout ce que je verse à l’Etat, vu que j’exclus la TVA). 106-63,60 = 42,40€. Arrondissons à 43€. Ce n’est même pas le prix d’une seule cartouche en octobre 2009…

  A quand une Tobacco Party dans un grand port français?

Le moment tant redouté…

  Celui des comptes! Je sais que je m’y prend bien tard, mais je n’osais pas regarder le volume de mes dépenses d’octobre… ces dernières s’élèvent à… 437,43€ (hors livres, qui sont remboursés par les généreux parents, et hors loyers/charges d’habitation/internet/vêtements nécessaires,tout ceci étant pris en charge directement par les parents…). Diable! Comment ai-je pu dépenser autant? Analysons:

- je suis un goinfre: 35,50€ au McDo du coin, 20,85€ à la crêperie pas très loin.

- j’écoute de la musique: 6,54€ pour iTunes

- je fais mes courses chez Monoprix: 126,38€; et chez Marché Plus en face de la fac: 2,12€

- je verse à la banque 28,48€ en remboursement de crédit, 5€ pour les frais normaux de gestion de mon compte (plus les options fort utiles), et 1,50€ pour un courrier de relance.

- j’ai retiré 170€ pour fumer/sortir/manger.

- j’ai acheté “Droit, législation et liberté” de Hayek chez Amazon.fr, pour 27,56€ (non remboursé, le livre n’est pas scolaire)

- plus 13,50€ payés par carte mais je ne sais plus qui était le destinataire…

  je prépare donc un PLAN DE RESTRICTIONS BUDGETAIRES sévère…

samedi 14 novembre 2009

Le billet inutile

  j’essaie juste Windows Live Writer… Rien de plus.

Ah j'oubliais

  Dans la catégorie INFORMATION INUTILE: j'ai hélas croisé M. Fabius aujourd'hui juste avant mes cours, et j'ai hélas pu constaté qu'il prenait du plaisir à voir qu'on l'avait reconnu... Comme je suis un type poli, je me suis retenu. Ah et peut-être aussi parce que je n'étais pas seul (mauvais pour le jet d'objet) et parce que je n'étais pas à l'heure (mauvais pour le flot d'insulte/ l'attaque au discours raisonné)... C'est horripilant, les occasions manquées...

vendredi 13 novembre 2009

La consécration des acquis...

  Notre président glorifiait il y a peu un pacte social bien de chez nous issu du programme du Conseil National de la Résistance du 15 mars 1944. D'ailleurs, la tendance est à la sacralisation de cet écrit: toute critique semble défendue, le fait qu'il ait été rédigé et signé par des résistants n'y étant pas étranger (il semblerait même que ce programme et les principes qui le sous-tendent soient inscrits dans notre identité nâtionââle). Et bien moi, je ne l'aime pas, ce programme! Parce qu'il se trouve qu'il est à la source de nombreux malheurs nationaux, et qu'il a confirmé une tendance nuisible, celle de la multiplication des acquis ("acquis" = comprendre privilège. Quoiqu'en disent des Ségolâtres que je connais, un privilégié n'est PAS un type très riche au nom aristocratique. Il faut pour s'en convaincre se concentrer sur ce qu'est un privilège: une "privata lex", une loi privée, une loi particulière qui par définition ne s'applique pas à tout le monde...).

  Il suffit de le lire, ce programme! Passons les dispositions du "plan d'action immédiate", et regardons avec intérêt les "mesures à appliquer dès la libération du territoire". Les résistants et autres participants entendent rester unis après la libération (non pas pour donner une Constitution au Royaume, on se tromperait de motivations) pour notamment rétablir la France dans sa puissance, dans sa grandeur et dans sa mission universelle, pour châtier les traîtres (admirez le vocabulaire) et pour opérer quelques confiscations avec constitution de ces participations en patrimoine national inaliénable. Donc: on fait du nationalisme, on assigne une mission à une nation entière (je sais, c'est étrange de fixer un but à des gens dont on sait qu'ils sont uniques et qu'ils pensent et agissent de façon autonome) et on fait du socialisme, tout en tentant de concilier tout cela avec les libertés individuelles que par ailleurs on rappelle. 65 ans plus tard, le pacte social fondé sur ces trois idées est toujours en place, malgré des tentatives de réformes. Toujours pas convaincus? Poursuivons donc!

  Le programme préconise des réfomes économiques "indispensables". Lesquelles? Au sortir de l'occupation du territoire par les forces de la tyrannie national-socialiste, on préconise l'instauration d'une démocratie "économique et sociale", une organisation "rationnelle" de l'économie assurant la "subordination des intérêts particuliers à l'intérêt général", l'intensification de la production nationale "selon les lignes d'un plan arrêté par l'Etat" (bien entendu après consultation de tous les éléments de cette production, on n'est pas à Moscou non plus!), le "retour à la nation des grands moyens de production monopolisés [...] des sources d'énergie, des richesses du sous-sol, des compagnies d'assurance et des grandes banques" (oubliez ce que je viens de dire), le développement/soutient de "coopératives de production d'achats et de ventes, agricoles et artisanales", et enfin le "droit" d'accès aux fonctions de direction et d'administration dans le cadre de l'entreprise pour les ouvriers possédant les qualifications nécessaires, ainsi qu'une "participation des travailleurs à la direction de l'économie".

  En plus des réformes économiques, le programme soutient des réformes sociales. Toutes ne sont pas à jeter à la poubelle, certes non, mais on ne peut pas ignorer "la reconstitution, dans ses libertés traditionnelles, d'un syndicalisme indépendant, doté de larges pouvoirs dans l'organisation de la vie économique et sociale". Ni les différentes dispositions proposant des faux droits droits de seconde génération, des rajustement de salaires, des réglementations, ou l'établissement d'une sécurité sociale gérée par les intéressés et l'Etat... Finalement, seules les propositions concernant les populations colonisées et l'éducation valent la peine d'être sauvées de la critique...

  Vous l'aurez sans doute compris, ce texte n'est rien de moins qu'un appel à la constitution d'une République Démocratique et Socialiste de France, malgré la mention des libertés fondamentales des citoyens de cette dernière (on se demande comment elles peuvent être maintenues au vu des entraves qui leur font barrage). C'est CELA, le "pacte social français" - que M. Sarkozy défend, au passage: étatisme, planisme, reconnaissance massive de faux droits, interventionnisme, dictature syndicale, acquis sociaux par la force,... Ce texte, malgré la qualité de ses rédacteurs, est plus proche des différentes tyrannies socialistes connues que de l'Etat de droit respectueux de ses citoyens et de leurs libertés, limité dans ses interventions et dans ses domaines de compétences. Si vous cherchez l'une des raison du drame économique et social français, voici un acte majeur et fondateur. Si vous n'êtes pas en accord avec les principes sur lesquels se base le "programme", gare à vous, vous êtes un vilain libéral et vous ne correspondez pas à l'identité nationale décidée  et imposée par les créatures d'un ministère.

(PS: navré pour les éventuelles fautes d'orthographe, je ne trouve plus le correcteur automatique et je n'ai pas le temps de relire... j'ai un film qui m'attend =)  )

lundi 9 novembre 2009

Wir sind das Volk. Wir sind ein Volk!

  Quelque part ça fait plaisir: je suis né dans un monde où le mur de Berlin n'existait plus... Et l'Union Soviétique a disparu peu de temps après , avant même mes 2 ans... =D
  Ce soir, pensée à la fois pour un jour mémorable où le symbole de la tyrannie marxiste est tombé, et pour tous ceux qui y ont contribué, parfois en le payant de leur vie... Ich bin ein Berliner!

mardi 3 novembre 2009

La Poste: "happy hour citoyenne"

"Si nous sommes aujourd'hui présents, associations, syndicats, c'est que le débat sur le changement de statut de La Poste a débuté ce matin au Sénat, qui va durer cinq jours, et que nous voulons influencer évidemment les médias pour qu'ils parlent de La Poste, et que le débat soit réel et médiatisé" Jacques Lemercier, président du Syndicat européen des salariés des services postaux.

"Ce sont des cartes adressées au président de la République qui en fait lui demandent de respecter le résultat de la votation du 3 octobre, [où] il y a plus de deux millions de personnes qui demandent qu'il y ait un référendum sur le statut de La Poste et qu'il y ait un débat public sur l'avenir de La Poste" Annie Lahmer, directrice du cabinet du maire du IIe arrondissement de Paris.

"ça représente quoi pour vous d'être ici madame Aubry?
- La défense des services publics, c'est à dire un des éléments du modèle français auquel nous tenons, qui fait partie de notre identité d'ailleurs, qui permet l'accès de tous au droit [Faux, ça c'est légifrance], l'accès des territoires au développement, c'est donc essentiel d'être ici, pour ne pas parler d'identité nationale mais pour la défendre, parce qu'aujourd'hui ceux qui veulent en parler en essayant d'ailleurs de la manipuler sont ceux qui la cassent tous les jours, notamment en voulant privatiser La Poste"

"Je suis ici, tout simplement, en temps qu'ancien résistant" Raymond Aubrac, résistant.

  J'apprends: 1/ que l'on veut médiatiser le débat sur La Poste. Parfait. Je ne demande que ça. Mais seulement ça, pas la médiatisation de leur opinion sur la Poste (lobbying? On devrait comptabiliser leur temps de parole), que je connais déjà. 2/ Que certains pensent que parce qu'ils ont installé des cartons qualifiés d'"urnes" pour organiser un semblant de "votation populaire" (sans isoloir... On se croirait dans une AG version nationale), les institutions doivent nécessairement en reconnaître la validité. Et que les mêmes demandent un "débat public" alors que ce dernier se tient au Sénat (on devrait leur apprendre le sens des mots "démocratie représentative"... selon moi, c'est déjà une erreur d'avoir ce débat au sein des assemblées: le statut ne devrait pas être changé, parce qu'il ne devrait pas être ainsi... Comme pour la SNCF: on ne devrait même pas en discuter, parce qu'il ne devrait même pas y avoir de monopole...) 3/ Que Martine Aubry confond service public et monopole injustement octroyé, et qu'elle succombe elle aussi à l'envie de définir l'identité nationale, sans même la discuter (note personnelle: je ne correspond donc pas à l'identité nationale, puisque je veux la casser en militant pour la privatisation... Exclus de l'identité nationale, ralliez-vous à MOI :) ) 4/ Que les paroles prononcées par un résistant valent de l'or, quand bien même elles ne seraient pas censées ou réfléchies. Mettez cela en relation avec les paroles de Christian Estrosi qui veut rendre la Poste imprivatisable (en utilisant le préambule de la Constitution de 1946... quand je dis que notre Constitution est mal foutue! On peut faire n'importe quoi avec ce préambule, c'est une porte ouverte à l'extension illimitée de l'Etat!), et vous obtenez une illustration de l'Union pour un Mouvement Populaire et Socialiste (vocation inavouée: consolider la République socialiste soviétique démocratique et populaire de France en usant de son influence dans la rue, dans le Soviet local et dans le Soviêt Suprême, où il a en effet des députés)

lundi 2 novembre 2009

Fumer tue... légiférer exaspère...

  Les fumeurs savent désormais à quelle sauce ils seront mangés. L'assemblée nationale a en effet donné son feu vert à une augmentation de 6% du prix des cigarettes, tandis que le président de la République a indiqué assumer une décision "cohérente et équilibrée", tout en l'accompagnant de l'interdiction de la vente de tabac sur Internet, ainsi que d'un remboursement plus généreux des substituts nicotiniques (mais seulement pour les femmes enceintes et les bénéficiaires de la CMU, les autres ne méritent pas autant d'égards). Génial. Le président du pouvoir d'achat me signifie par là même qu'il contredit un engagement de campagne. Tout simplement génial.



  Au lieu de critiquer, je devrais me réjouir: les diverses propositions de M. Yves Bur n'ont pas été reprises. Réaction de l'intéressé: " Ce choix permet à cette industrie de la mort d'augmenter ses profits de 70 à 90 millions d'€ sur le dos de la sécurité sociale, qui, en plus, paiera pour colmater les ravages du tabac". Cette réaction appelle des observations.
1/ L'industrie en question n'augmente pas ses profits sur le dos de la sécurité sociale... vu que l'argent dont il est question n'appartient PAS à la sécurité sociale (sauf si l'on considère que c'est du détournement de facultés contributives des contribuables; à mon humble avis, c'est plutôt ce genre de considérations que retient notre classe politique).
2/ Le fait que cette industrie soit une industrie de la mort n'autorise pas pour autant l'Etat à la surtaxer; les futurs morts consentent, non?
3/ La Sécurité sociale paira pour colmater les ravages du tabac? Bien fait! Il fallait y penser avant de la mettre en place!

  Laissons là M. Bur et ces idées à la noix. Le fait est qu'avec ou sans lui, le prix du tabac augmente (merci, la splendide caste politique française). Ce qui pose un problème: il n'augmente pas parce que les fabricants portent leurs tarifs à des taux prohibitifs, ou parce que le tabac est devenu subitement cher. Il augmente parce qu'on le taxe. Pourquoi le taxer? Parce que l'élite de l'élite, répondant aux appels de certaines associations ou tentant de rallier à elle certaines catégories d'électeurs, veut en dissuader la consommation: le tabac, c'est mauvais pour vous et pour les comptes publics. On retrouve bien là nos adorables politiciens paternalistes.
  Ce que je me demande finalement, c'est POURQUOI le tabac est-il toujours en vente? Si c'est un produit dangereux (c'est le cas), mortel, s'il nuit aux comptes publics, pourquoi ne pas tout simplement l'interdire? C'est beaucoup moins hypocrite que d'en augmenter sans cesse le prix avec la volonté consciente de voir sa consommation chuter. Réponse des intéressés: "liberté individuelle", "situation des buralistes". Tout ceci est illogique. L'Etat sort de son rôle en imposant par le biais de la taxation un comportement aux consommateurs, qu'il juge meilleur qu'un autre de façon discrétionnaire, méprisant de ce fait la liberté individuelle, mais il s'abstient d'une prohibition totale au nom de cette même liberté. Il impose aux buralistes une chute de la demande purement artificielle, mais il modère les hausses successives pour éviter de les voir tous fermer dans le mois. Où est la cohérence? C'est simple, il n'y en a pas. L'Etat a décidé que, et point à la ligne, circulez il n'y a rien à voir.

Proposition pour un monde meilleur: s'abstenir de réélire les responsables. Particulièrement visé: M. Bur, dont les propos et les propositions l'assurent de mon antipathie la plus sincère.