samedi 28 juin 2008

L'UE en pratique: l'éco-label européen


Voilà. Après avoir lu et entendu de nombreuses critiques concernant les actions concrètes de l'UE (celles-ci ne seraient pas ou plus perçues par les peuples de l'UE), j'estime qu'il est nécessaire de "renverser la tendance". Il est inacceptable, en effet, que la mauvaise visibilité des actions de l'UE serve d'alibi pour la condamner. Il faut donc informer le plus grand nombre de gens sur ce que l'UE leur apporte quotidiennement. Et pour commencer, parlons de l'éco-label européen.


Ce dernier, établi en 1992, a pour vocation d'aider les consommateurs européens à faire le bon choix, c'est à dire à acheter des produits et services plus favorables à l'environnement. Cet écolabel repose sur une approche globale: il prend en compte le cycle de vie du produit du choix des matières premières à l'élimination après usage. Le produit sous écolabel doit respecter un cahier des charges adopté par vote à la majorité qualifiée des représentants des Etats membres. L'écolabel européen est ainsi synonyme de qualité, de respect de l'environnement, et aussi d'unité.

Il est administré par le CUELE, le Comité de l'UE pour le Label Ecologique (composé de représentants des industries, des groupes de protection de l'environnement et enfin des groupes de protection des consommateurs), et reçoit des aides de la Commission européenne ainsi que de tous les Etats membres de l'UE et de l'Espace Economique Européen.


L'intérêt de l'écolabel européen, c'est qu'il est présent dans tous les pays de l'UE; il coexiste donc avec les multiples label nationaux, qui ont chacun des critères et des cahiers des charges différents (parfois peut-être plus "souples" que l'écolabel européen, et différents entre-eux). C'est donc, pour le consommateur européen, une référence par delà ces écolabels, une assurance en plus!

mercredi 25 juin 2008

Results!!

ça y est, ils sont tombés, les résultats des partiels du second semestre! surprise: je n'ai pas à passer le rattrapage. ça s'est joué à... 2 points! il fallait 130 sur 260 au moins pour valider son second semestre, et j'ai obtenu 132... Détaillons. 182 étudiants inscrits, 92 absents, 65 ajournés (35,75%), 25 admis (soit 13,74%), en ce qui concerne la première session. La moyenne générale maximale, pour les deux semestres, s'élève à 13,632. La moins bonne, je ne l'ai pas retenue... Ma moyenne annuelle: 12,172/20.
Passons à mes résultats.

Unité 3: 95/200 (ajourné)
-Droit de la Famille = 21,5/40 (10 en TD, 11,5 pour le partiel)
-Introduction Historique en Droit privé = 12/40 (9 en TD, 3 pour le partiel)
-Droit constitutionnel = 14/20 (partiel uniquement)

Unité 4: 37/60 (admis)
-Construction européenne = 10/20 (c'est LA surprise, avec l'histoire)
-Histoire des Institutions publiques = 10/20 (bizarre...)
- Anglais = 17/20 (LA note qui a sauvé mon année, semble-t-il)

Voilà, j'ai donc validé ma première année du premier coup à 2 points près... 2 points qui tranquilisent mon été =D

lundi 23 juin 2008

dimanche 22 juin 2008

toupoutou...

Qu'elle est douce, la vie d'étudiant en vacances... si le soleil n'est pas forcément au rendez-vous, cela ne m'empêche pas de profiter un maximum du temps libre. Mieux: le "non" irlandais au référendum concernant le Traité de Lisbonne a eu un effet positif sur moi: il a "relancé", boosté mon europhilie (c'est bizarre quand même).
Tournons nous maintenant vers l'actualité. Américaine d'abord. Barack Obama a renoncé au financement public de sa campagne, utilisant le prétexte selon lequel le système de financement public serait "cassé"et détourné dans son principe pas les républicains (lesquels se servent des contributions de lobbyistes) ... Ce faisant, il s'accorde quand même la possibilité de dépenser plus que le plafond de 84,1 millions de $ et de collecter des fonds presque sans limite. Il gagne de surcroît le titre de "premier candidat à la présidence depuis le scandale du Watergate à faire campagne entièrement grâce à des fonds privés". Pendant ce temps, Michelle Obama modifie son image, devenant une patriote américaine modèle et abandonnant un peu de son supposé élitisme (je reste néanmoins persuadé que c'est ELLE le cerveau du couple...).
Au Zimbabwe, le papy dictateur Robert Mugabe... reste dictateur, le leader de l'opposition ayant abandonné avant le second tour de la présidentielle, pour éviter de mettre en danger l'intégrité physique de ses supporters. Un tir de missile sur la résidence présidentielle est une idée qui me semble convenable (ou bien une révolution populaire dans la capitale, mais c'est moins bien, on ne sait jamais ce qui pourrait se passer). L'Algérie énerve le monde en refusant de se prononcer sur l'Union de la méditerrannée, demandant des clarifications sur le rôle d'Israël, la flamme olympique passe par le Tibet (pure provoc'),... ainsi va le monde

mercredi 11 juin 2008

d'ailleurs en parlant de Bubble!

The Bubble, d'Eytan Fox. http://www.thebubble.msn.co.il/eng/index.asp
C'est fun.

In my bubble...

Les vacances. je glande. Logique. Mais je m'ennuie aussi; pour contrer cet effet pervers de la glande, je m'occupe! J'ai enfin trouvé un plan pour mon sujet ("l'économie palestinienne"), je m'attarde sur le rapport de la Commission Attali, je classe les papiers volants de ma chambre par dossiers ("Afrique", "Politique, Opinions, Idées", "Moyen-Orient", "Environnement",...), j'emprunte de nombreux livres à la médiathèque, je m'occupe de Vert', je ressort mes cours de philo de l'an dernier, je classe mes cours de cette année pour préparer au mieux le rattrapage,...
Au sujet de mon "machin" sur l'économie palestinienne, je suis arrivé au plan suivant (les anciens étaient trop mal foutus):
I- Caractéristiques générales de l'économie palestinienne
A. Données brutes
B. Raisons internes du non-développement
C. Raisons externes du non-développement

II- Perspectives de développement
A.Des atouts concrets encourageants
B. Une évolution dans le bon sens
C. Israël: aujourd'hui handicap, demain vecteur de croissance?

samedi 7 juin 2008

Irlande: la grande inconnue


Oui, Non? L'Irlande donne, depuis quelques jours, quelques fièvres à l'Union Européenne. En effet, la république celtique doit se prononcer par référendum sur la ratification du Traité de Lisbonne, le 12 juin prochain. Et selon un sondage publié par l'Irish Time montre que, pour la première fois depuis le début de la campagne, le camp du NON pourrait l'emporter. Si les indécis sont très nombreux, cette avance est inquiétante.

Les arguments sont toujours aussi fades: perte de la neutralité diplomatique et militaire, perte de souveraineté en général (pourquoi tous les nonistes se ressemblent?), légalisation forcée de l'avortement (une horreur pour les ultra catholiques), privatisation de la santé et de l'éducation (by le parti socialiste local), perte par l'Irlande de "son" commissaire européen (là on peut opposer un "oui, mais" évident, suffit de lire et comprendre le Traité)...

La seule vérité, c'est que si le référendum est négatif, c'est le Traité de Nice qui s'appliquera, par défaut, à une Union élargie à 27 membres. Et un plan C serait difficile à trouver.

jeudi 5 juin 2008

The End

Elle fut plus coriace que prévu, mais toutes les bonnes choses ont une fin. Samedi prochain, l'ancienne First Lady annoncera son soutient à Barack Obama. Plusieurs personnes spéculent sur un éventuel ticket Obama-Clinton, mais je n'y crois pas. Non, ce serait insensé: il veut représenter le changement, ce ne serait pas un bon calcul de reprendre avec lui Hillary Clinton. Et pour elle, c'est un moyen de renaître ailleurs, et sans Obama.
Ce qui me dérange avec lui, c'est une vague impression que le changement n'en sera pas vraiement un. S'il est impliqué (plus impliqué que ses prédecesseurs) sur des sujets d'importance comme l'environnement ou l'assurance maladie, je le soupçonne de faire beaucoup de promesses (TRES attrayantes je le concède...) en l'air. Et d'autres propositions n'ont pas mon approbation, comme ses idées bizarre quant au retrait d'Iraq (sujet très sensible: un retrait trop rapide serait un cataclysme pour un pays déjà ravagé par la guerre...).
D'autres promesses ont un goût plus traditionnel: il n'hésitera pas à utiliser l'option militaire contre les terroristes représentant une menace directe pour l'Amérique (du déjà vu, non? Si j'approuve personnellement, je trouve que cela ne CHANGE pas vraiment...), hausse des effectifs globaux des forces armées américaines (idée lancée par Robert Gates), soutient inconditionnel à Israël (là aussi, c'est très peu CHANGE et YES WE CAN), relance du nucléaire, soutient aux biocarburants (les farmers sont électoralement utiles),...

--> Au final, j'adhère à son programme (à quelques exceptions près, bien entendu), c'est juste lui qui m'énerve (lui et sa femme, le véritable cerveau du couple selon moi). Ne serait-ce parce que je voyais très bien Hillary Clinton comme présidente. Mais si j'avais la nationalité américaine, je voterais démocrate pour l'élection présidentielle!