dimanche 3 mai 2009

Pforzheim, c'est fun

Génial, simplement génial. J'ai passé quelques jours à Pforzheim (Allemagne) pour les 20 ans d'une amie... Et c'était le paradis. Passons certains détails de ma vie privée, et concentrons nous sur le reste. Lors de mon arrivée à la gare de Karlsruhe, j'achète des billets à une borne automatique pour Pforzheim. Et là, surprise: le papier des billets de la Deutsche Bahn est certifié issu de forêts bénéficiant d'une gestion soutenable, et un grand parc à vélo jouxte la gare. Alors que je me trouve face à un chocolat en terrasse en face de ladite gare, un tramway passe devant moi. Je suis déjà aux anges... Mais cela ne fait que commencer.
Dans la gare, 20 minutes avant le départ du train, re agréable surprise (ok, ce n'étais pas réellement une surprise, je le savais...) en achetant la cartouche de Malbarré: mon portefeuille apprécie de payer 40€ au lieu de 53€ (je le reconnais, les paquets de Malbarré allemands ne comprennent que 17 cancerrettes... mais bon, vu le prix ça passe facilement!). Peu après, alors qu'en bon français je recherche une borne pour composter mon billet, on m'apprend que les billets ne se compostent pas ici: le contrôleur ne fait que vérifier.
Alors que le train roule à vive allure direction Stuttgart (il prendra le soin de s'arrêter à Pforzheim), mon regard se perd dans le paysage. Beaucoup de forêt, et, dans les agglomérations traversées, des maisons spacieuses... munies de panneaux solaires photovoltaïques. Arrivée à Pforzheim, je retrouve les habituels distributeurs de cancerrettes (elles sont maintenant munies de "détecteurs d'âge"... qui ne contrôlent que les cartes de crédit allemandes et les cartes d'identité allemandes. Tant pis), une multitude de restaurants rapides/cafétérias/..., les téléphones roses de la Deutsche Telecom, les piétons qui attendent scrupuleusement que le bonhomme soit vert pour traverser, le droit de fumer dans certains tabacs, de l'anglais parlé à la perfection, des grosses voitures assez chères, des petits prix dans des Lidl omniprésents, architecture d'après guerre. Joie!
A Pforzheim même, je remarque aussi le grand nombre de poubelles. Explication: une politique de tri des déchets particulièrement volontariste, avec 5 poubelles différentes dont 3 pour le verre (verre transparent, verre brun, autre verre). Dans le bus, je n'achète pas de billet, et de toute façon il est gratuit pour les étudiants (qui sont assez nombreux, avec une école de commerce, une école de design et une école technique), qui bénéficient en outre de très nombreuses facilités et d'offres avantageuses.
Et dans l'appartement de l'amie en question (partagé avec deux autres locataires fort charmantes au demeurant), des compteurs dans chaque pièce où de l'eau est susceptible d'être tirée.
Pas de doute. J'adore l'Allemagne!

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